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La Maison-Piège

Liéron (Coloriste), Tronchet (Scénariste), Krings (Dessinateur)
Aux éditions : 
Date de parution : 29/08/07  -  BD
ISBN : 9782800139111
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Jerome   - le 31/10/2017

La Maison-Piège

Qui pourrait croire que Jean-Claude Tergal et Violine sont frère et sœur ? Tous les deux ont été inventés par Tronchet qui a délaissé son habituel humour décapant pour une série (Violine) plus douce à destination des enfants. Il a embarqué avec lui dans l’aventure Krings, un jeune dessinateur qui a pris la suite de Fabrice Tarrin.

Enfin réunis !

Après de longues semaines passées à chercher son père, Violine l’a enfin retrouvé ! Ensemble, ils vont maintenant essayer de retrouver sa mère et de déjouer les plans de l’acariâtre Marushka (l’ancienne nourrice de Violine). Tout ça pendant que le Zongo, pays imaginaire d’Afrique, sombre dans la guerre civile. A moins que Violine n'ait encore une carte dans sa manche pour sauver Sauveur, le dirigeant du Zongo !

Une gentille petite BD qui ne l’est pas tant que ça

Basée sur un trait franco-belge plutôt classique avec des visages aux traits plutôt ronds et doux, Violine est une série au graphisme chaleureux, notamment grâce aux couleurs de Cyril Lieron. Elle bénéficie également d’un dessinateur qui ne lésine ni sur le nombre de cases ni sur les détails. Le résultat donne une impression de confort visuel plutôt agréable et qui permet de se plonger avec plaisir dans les aventures de Violine et ses innombrables rebondissements.

L’autre point fort de cette série, c’est bien entendu le scénario. Sous des dehors « jeunesse », ce qui est intéressant c’est que Tronchet a su jouer avec ses personnages, n’hésitant pas à transformer des méchants en gentils (et parfois de manière momentanée des gentils en méchants), évitant de sombrer dans un manichéisme qui aurait été trop facile. De plus, il aborde de nombreux thèmes avec des passages assez durs ou violents lorsque l’on gratte un peu le scénario. Même si l’on sait dès les premières pages de ce cinquième album que c’est un joli happy end qui nous attend, il parle tout de même de trahison, d’enfance maltraitée, de dictature, d’exploitation économique... Pas mal pour une oeuvre dite « jeunesse » que l’on conseillera au plus grand nombre. En attendant un deuxième cycle qui cette fois devrait se passer en Inde.

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