Cheval de guerre

Né en 1943 en Angleterre, Michael Morpurgo a d’abord été militaire avant de devenir enseignant, puis écrivain. Il a écrit une centaine de livres jeunesse, dont les plus connus sont « Cheval de guerre », « Le jour des baleines » et « Le roi de la forêt des brumes ».

Publié en 1982, « Cheval de guerre » a été adapté au cinéma par Steven Spielberg en 2011.

L'histoire

Joey est un cheval anglais élevé par Albert, un enfant qui vit dans une ferme. La première guerre mondiale bouleverse le quotidien de la famille et Joey est réquisitionné pour la cavalerie britannique sur le front français. Albert est désespéré et va chercher à retrouver son cheval à tout prix.
 

A la guerre, Joey va vivre un véritable enfer : il voit ses cavaliers mourir un à un, il se blesse à plusieurs reprises à cause des barbelés et des obus. Vient alors le jour où il est capturé par les Allemands à la suite d’une bataille et là, son calvaire empire…  
 

J’ai bien aimé ce livre car la guerre est racontée du point de vue du cheval (c’est le narrateur) et non pas d’un soldat. Il est émouvant car on vit les souffrances du cheval, la mort de ses compagnons, de certains cavaliers qui étaient gentils avec lui, le bruit infernal des canons et les efforts physiques intenses (tirer des canons, des charrettes de blessés, …).

 

Le livre est très réaliste. On a l’impression que tout aurait pu se passer comme c’est raconté. Le jeune Albert ne joue pas un grand rôle dans l’histoire, même si Joey le garde en mémoire pendant toute la guerre.
 

Je l’ai lu d’une traite car le livre ne fait que 200 pages.
 

Heureusement, malgré toutes ces épreuves, la fin du roman est heureuse.
 

Je n’ai pas vu le film de Spielberg, mais je compte bien le voir bientôt.