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Le Monde Flottant

Philippe Buchet (Dessinateur), Jean-David Morvan (Scénariste)
Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 31/08/08  -  BD
ISBN : 9782756011844
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jean   - le 31/10/2017

Le Monde Flottant

Jean-David Morvan et Philippe Buchet sont les pères d'une héroïne qui est devenue un phénomène au fil de la sortie des ouvrages de son histoire. Commencée avec Sillage dont Le Monde Flottant est le onzième tome, la saga s'est étoffée d'apports extérieurs avec les Chroniques de Sillage ou l'enfance de la jeune humaine : Nävis. Aujourd'hui devenue adulte, l'enfant abandonnée continue sa route entre les étoiles.

Pour ou contre la modernité ?

Après ses démêlés avec la justice de Sillage – dans les albums précédents – Nävis tente de retrouver une place dans le convoi et de gagner un peu d'argent. C'est compter sans la pugnacité de certains qui cherchent toujours à lui nuire. Ce qui l'amène à perdre son emploi et à devoir accepter une mission délicate, voire impossible.
Son ami Bobo a disparu sur une planète étrange, dont les habitants vivent dans une sorte de Japon médiéval. Nävis se lance à sa recherche et se retrouve plongée dans un conflit complexe entre les anciens et les modernes, entre ceux qui souhaitent profiter de la technologie apportée par la visite de Sillage et ceux qui s'accrochent à leurs racines.
Humiliée, manipulée, incomprise, la jeune femme va devoir utiliser toutes ses armes et sa bonne humeur si elle veut retrouver son ami et le ramener sur le convoi...

Un bon sursaut

Les derniers albums de la série avaient eu tendance à se répéter un peu, à tourner en rond. Celui-ci est frappant en ceci qu'il est plus proche des premiers volumes que des tomes qui l'ont précédé. On y retrouve une héroïne pugnace et volontaire, attachée aux valeurs humaines et prompte à s'enflammer pour défendre les causes qu'elle a choisies.

L'histoire se tient bien, avec des relents de dernier Samouraï, pleine de clichés japoniaisants mais avec une vision plus large, plus ouverte que ce que nos mémoires d'européens ont retenu.

Le graphisme est toujours identique, souvent très épuré et simplifié, mais aussi parsemé de somptueux dessins de pagodes ou de scènes tirées d'estampes japonaises. Pour une fois, il y a moins de vaisseaux spatiaux et plus de dessins à la surface de la planète.

C'est donc une bonne surprise, qui fait remonter une série tombée dans un ronron assoupissant.

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