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La Maison d'Equité

Jacques Lamontagne (Illustrateur de couverture), Elisabeth Vonarburg ( Auteur)
Aux éditions : 
Date de parution : 01/10/08  -  Livre
ISBN : 9782896150540
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Magda   - le 27/09/2018

La Maison d'Equité

Elisabeth Vonarburg collabore à la revue Solaris (ex-Requiem) depuis 1974 devenant directrice littéraire et rédactrice en chef. C'est là qu'elle publia en 1978 sa première nouvelle, Marée haute, qui fut reprise dans plusieurs anthologies. Elle a également participé à l'organisation des Congrès Québécois de SF "Boréal", organisé des ateliers d'écriture pour la S.-F., et traduit plus de vingt romans de l'anglais.
Elle a écrit six romans indépendants (dont Le Silence de la Cité 1981 et Chroniques du Pays des Mères, 1992), dont deux pour la jeunesse (L'Histoire de la princesse et du dragon et Les contes de la Chatte rouge). Elle est également l'auteur de deux pentalogies, Tyranaël (1996 à 1997) et Reine de Mémoire (2005 à 2008), et de plusieurs anthologies et recueils de poèmes. L'ensemble de sa production a reçu plus de trente prix littéraires.

Le bouquet final...

Senso et Pierrino ont réussi, chacun de leur côté, à rassembler la plupart des éléments de l'histoire de leur famille. Leur foyer d'Aurepas les appelle maintenant autant qu'il les révulse, et ils n'ont toujours aucune nouvelle de leur sœur. Jiliane a, via ses explorations cartographiques, découvert les pièces du puzzle qui manquent à ses frères, mais elle est à moitié prisonnière de la carte enchantée. La réunion de tous les protagonistes dans la chambre rouge verra la résolution de plusieurs siècles de drame et la révélation des derniers secrets...

Le drame inéluctable

C'était le genre d'histoire qui ne pouvait pas bien finir, et ce dernier opus verse dans la tragédie, avec d'autant plus de violence que le début de la série se situait dans une atmosphère feutrée et protégée. Rétrospectivement, tout cela n'était qu'illusion...
Elisabeth Vonnarburg parvient à terminer cette série avec habileté, sans que ni les personnages, ni leur univers ne sortent des limites qu'elle leur a donné, mais de sorte que quasiment rien ne soit conservé. Le lecteur retrouvera les lenteurs de début de volume constatées dans les volumes trois et quatre. Puis l'action va s'accélèrant progressivement au moment de la pièce de théâtre, pour finalement culminer dans un affrontement d'une très grande violence. De la même manière, au fond, que les squelettes – de plus en plus compromettants – cachés dans les placards de la famille, avaient émergé de plus en plus vite au fur et à mesure des volumes.

Au bout du compte, une série à l'univers, aux personnages et au ton originaux, qui pourrait même en réconcilier certains avec la fantasy (encore que l'on pourrait aussi la classer sous uchronie/fantastique)... 

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