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Le Disparu du Train Bleu

Marie-noëlle Bastin (Coloriste), François Rivière (Scénariste), Francis Carin (Dessinateur), Gabrielle Borile (Scénariste)
Aux éditions : 
Date de parution : 31/10/08  -  BD
ISBN : 9782803624546
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jean   - le 31/10/2017

Le Disparu du Train Bleu

François Rivière est un spécialiste du polar. Il en écrit lui-même, écrit sur ceux qui en écrivent (il est un des biographes d'Agatha Christie) et il scénarise des aventures de bandes dessinées depuis des années pour Pilote, À Suivre et Tintin entre autres.
Gabrielle Borile scénarise tout ce qui peut l'être, surtout du polar, depuis les séries télévisées jusqu'aux films, en passant par des bandes dessinées. Elle travaille depuis longtemps avec François Rivière sur la série Victor Sackville.
Francis Carin dessine Victor Sackville, mais il a par ailleurs d'autres cordes à son arc. Il a repris le dessin de Lefranc pour Martin, dessiné un hommage à E.P. Jacobs ou fait des caricatures.

Un voyage sous tension

Le Train Bleu parcourt les rails à travers la France, emportant à son bord nombre de personnages étonnants. On y trouve entre autres un cirque complet, avec ses clowns et même son tigre apprivoisé. Il semble aussi être devenu soudainement le lieu de rendez-vous de nombre d'espions européens.
Il est vrai que, parmi les voyageurs, se trouvent les deux enfants du professeur Volodine, un brillant scientifique dont on dit qu'il chercherait à passer des informations en Angleterre... Chaperonnés par l'assistante du professeur et Victor Sackville, ils vont être l'objet de bien des attentions. Tours de passe-passe, mensonges et disparitions vont marquer le voyage et mettre à l'épreuve l'intelligence de Sackville autant que celle des enfants.

Délicieusement rétro !

Il y a peu à dire sur le scénario. Efficace, sans temps mort, il nous entraîne inexorablement comme le train lui-même, bien ancré dans cette "Belle Époque" du début du siècle dernier.

Le dessin, lui aussi, nous plonge bien des années en arrière. Avec un trait dur et précis, dans des cases bien dessinées et souvent alignées au cordeau, Carin nous trace des scènes extrêmement réalistes avec la même acuité que des bandes dessinées des années 70 ou 80. Le souci du détail est constant, implacable. Ce qui n'entâche en rien la faculté des cases à restituer avec brio l'atmosphère lourde et tendue de ce train empli d'espions et de cette chasse à l'enfant.

La série Victor Sackville n'a rien perdu de ses qualités au fil des tomes (celui-ci est le vingt-et-unième). À noter que depuis le début de l'année 2008, Le Lombard sort une réédition en intégrale des aventures de Victor Sackville (déjà trois tomes parus).

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