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Terre natale

Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 05/06/09  -  Jeunesse
ISBN : 9782811201388
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claire   - le 27/09/2018

Terre natale

 L’auteur 
 
Né en 1959, Robert Anthony Salvatore est un romancier américain de fantasy. Ses œuvres sont apparues régulièrement dans la liste des best-sellers du New York Times et ont été vendues à plus de dix millions d’exemplaires. Editée dans les années 1990 dans les éditions « TSR », La Trilogie de l’Elfe noir remporte un grand succès. L’histoire fait intervenir le personnage de Drizzt et se déroule dans les Royaumes oubliés. Ces derniers ont contribués à enrichir les Royaumes oubliés du jeu de rôle Donjons et Dragons. La Légende de Drizzt est une réédition, à l’occasion de l’anniversaire de la création du protagoniste, des nombreux romans autour de l’elfe noir. La séquence a été rééditée chez Bragelonne, dans la collection Milady.
 
Dans ses autres cycles autour des Royaumes oubliés, le romancier réutilise des personnages, comme dans la trilogie Mercenaires (les aventures de Jarlaxle et Artémis Entreri, plus célèbres ennemis de Drizzt), la Pentalogie du clerc (Cadderly, croisera la route de Drizzt)… Il est également l’auteur de la série Demon Wars et a adapté en roman le film Star Wars, épisode II : L’Attaque des clones.
 
Une société pervertie et corrompue en Outreterre
 
A Menzoberranzan, la cité souterraine des elfes noirs, le rang est d’une importance capitale. Si les huit premières Maisons détiennent le pouvoir, le but de toutes les autres est de les détrôner. Drizzt naît le jour particulier où sa famille, la Maison Do’Urden, attaque secrètement une Maison supérieure pour gagner des places dans la société. Si un survivant échappe au massacre, il peut crier vengeance, et la justice implacable des drows s’abat sur tous les membres de la Maison attaquante. Sinon, les témoins se taisent et les mystérieux attaquants sont félicités.
 
Dans cette société cruelle où les femmes règnent en maîtresses, Drizzt grandit sous les fouets de ses sœurs, mais parvient à conserver son innocence et sa naïveté.  Le maître d’armes de la Maison, Zaknafein, s’en rend compte et devient son mentor pour le préserver. Cependant, rien ne peut empêcher Matrone Malice d’envoyer son jeune fils à l’Académie, où il deviendra, selon ses espérances, un tueur à son service. Car un danger que les Do’Urden avaient négligé le jour de la naissance de Drizzt se met à les menacer…       
 
 
Un livre surprenant et intéressant 
Le principe des attaques entre Maisons rivales pour gravir des échelons dans la hiérarchie et les règles de la société drow sont des concepts que j’ai immédiatement trouvés intéressants et originaux. La conduite que doivent respecter ces elfes tueurs et la parodie de justice de la cité en deviennent presque drôles, et ce dès les premières pages. 
 
Le suspense est présent dès le début (je me demandais moi-même qui ou où était le héros), l’on entre dans l’action très rapidement. De même, je ne m’attendais pas du tout à une société pervertie telle que celle des drows, mais c’est un cadre qui m’a vite plu. Les personnages de Drizzt et de Zaknafein sont attachants, même s’il est vrai que le héros peut parfois agacer par sa quête de pureté et d’innocence. Mais l’univers empoisonné des elfes noirs parvient à nous faire oublier ces détails en nous entraînant dans un monde de coups bas, de manigances et d’imprévus. Les stratégies de Matrone Malice et ses filles pour protéger la Maison sont pertinentes et cohérentes. Il s’agit de se prémunir d’attaques éventuelles de Maisons rivales, de protéger les membres de la famille lorsqu’ils sont éloignés (par intérêt, évidemment), de faire gagner la famille en prestige et en puissance, ainsi que de bénéficier des faveurs de la Reine Araignée.
 
Ce dernier concept est très intéressant : la déesse Lolth peut intervenir directement sur les drows. Si un membre d’une famille la déçoit par quelque action, la Maison entière perd une part de ses faveurs et tente de se racheter. A l’inverse, il est possible de les gagner. Si les Do’Urden parviennent au début à battre les DeVir, c’est aussi parce que la Matrone de ces derniers avait perdu l’intérêt de Lolth alors que Matrone Malice en bénéficiait. 
 
Il y a une alternance de personnages tout au long du livre, et si cela peut s’avérer agaçant dans certains romans, ce n’est pas le cas dans celui-ci. Si j’étais parfois ennuyée d’avoir à quitter une scène pour une autre que je jugeais moins intéressante, je n’ai jamais été déçue. 
 
 
Le premier tome de la Légende de Drizzt m’a beaucoup plu et je l’ai lu d’une traite sans être au bout de mes surprises ! Je le conseille vivement aux passionnés de fantasy. 
 

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