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Hypathie

Christelle Pécout (Dessinateur), Patricia Faucon (Coloriste), Virginie Greiner (Scénariste)
Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 26/03/10  -  BD
ISBN : 9782800146492
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marie   - le 20/09/2018

Hypathie

Hypathie est le récit de la vie d'une femme éponyme, philosophe au sein de l'Empire Romain. C'est le deuxième tome de la série Sorcières chez Dupuis, dont chaque album retrace le parcours d'une femme différente, qui fut stigmatisée et dénoncée comme magicienne maléfique ou commerçante d'avec le Diable par ses contemporains, pour ses combats, ses idées.

Cette histoire nous est présentée par Virginie Greiner (scénariste de Destins T2 chez Glénat et co-scénariste de Secrets : Pâques avant les Rameaux chez Dupuis), Christelle Pécout (dessinatrice de la série Lune d'ombre) et Patricia Faucon (coloriste pour Glénat et Soleil).

Une histoire poignante

Hypathie, jeune femme savante, fille de Théon d'Alexandrie (dernier directeur du Musée d'Alexandrie), devient une philosophe renommée, dont la célébrité dépasse les frontières de la ville au phare légendaire. Son enseignement et sa renommée ne sont pas du goût de tous, ainsi que ses prises de position envers les conflits interreligieux et l'obscurantisme. Ayant l'oreille du préfet Oreste, les chrétiens lui reprochent d'empêcher la réconciliation de celui-ci avec le Patriarche Cyrille d'Alexandrie... Surviennent alors des émeutes et des assassinats...

Un thème universel

Nous découvrons ici une femme simple, dont la volonté a été d'être instruite, de pouvoir partager son enseignement et ses convictions sur la tolérance. Elle a vécu et est morte en femme libre, libre de ses choix et de ses idées.

L'album retranscrit cette simplicité, une ambiance tantôt lumineuse, tantôt sombre, soulignant les passages importants de la vie d'Hypathie. Le dessin, très porté sur les visages et leurs expressions, touche par sa capacité à transmettre les émotions du récit.

Seul bémol, une fin beaucoup trop lyrique. La dernière planche, peu nécessaire au regard de l'histoire, « casse » la sobriété qui semblait de mise depuis le début. Mais heureusement, la beauté de l'ensemble efface peu à peu cette impression.

Une belle histoire et un bel album sur une femme méconnue, à conseiller.

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