Stephen Deas est un auteur anglais d’une quarantaine d’années. Auteur d’une dizaine de livres publiés en Angleterre, Le Palais Adamantin, premier tome des Rois-Dragons, est son premier livre à être sorti en France.
Des intrigues de cour, un dragon révolté et une guerre en préparation
Il fut un temps où les dragons étaient maîtres du monde et les hommes seulement du bétail. Puis les alchimistes ont trouvé un procédé pour abrutir les dragons et pouvoir ainsi les diriger. Une nouvelle caste de seigneurs est née : les rois-dragons. Leurs anciens prédateurs sont maintenant de formidables montures et une monnaie d’échange de grande valeur entre maisons aristocratiques.
Un homme parmi eux convoite toutes ces richesses. Redoutable, le prince Jehal est aussi et surtout extrêmement ambitieux. Son rêve est de devenir le nouvel Orateur, le dirigeant de tous les rois-dragons. Pour arriver à ses fins, il est prêt à empoisonner les rois et à séduire reines et princesses afin de les dresser les uns contre les autres.
Mais un évènement inattendu se produit. Une dragonne s’échappe, se libère de sa camisole chimique et retrouve toutes ses capacités. Son but est alors de délivrer tous ses congénères et restaurer l’ancien ordre.
Une intrigue riche et multiple
Stephen Deas a une écriture très agréable à lire, imagée et fluide. Le lecteur est donc plongé très rapidement dans l’histoire. Les personnages sont superbement construits et complexes, l’intrigue très riche en rebondissements. La narration suit des récits centrés sur différents personnages qui s’entrecroisent sans se chevaucher. Ceci donne au lecteur une vision objective de chaque évènement. Nous nous passionnons alors pour chaque élément perturbateur du récit qui peut faire tourner la situation de nos personnages préférés vers le meilleur ou le pire destin possible.
Stephen Deas excelle réellement, dans ce premier tome, à décrire de sombres complots ainsi qu’à mettre en scène des combats aériens entre dragons époustouflants.
Ces gigantesques et superbes animaux sont ici décrits magnifiquement. Bêtes de somme et armes de combat comme dans Les Dragons de Pern d’Anne McCaffrey, ou Téméraire de Naomi Novik, les dragons de Stephen Deas sont ici redoutables et prédateurs de l’homme lorsqu’ils sont libérés de leur joug chimique. Leur histoire se révèle donc extrêmement intéressante et passionnante.
Nous espérons très fortement que Le Palais Adamantin sera suivi par de nombreux autres tomes de la même excellente facture que pour celui-ci. Nul doute que si la qualité suit et que l’intrigue reste aussi complexe, Les Rois-Dragons deviendra aussi culte que Le Trône de fer de George R. R. Martin avec qui il partage la structure du récit et la complexité des intrigues !