BD
Photo de JLA versus Predator

JLA versus Predator

John Ostrander (Scénariste), Randy Elliott (Dessinateur), Graham Nolan (Dessinateur)
Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 22/08/12  -  BD
ISBN : 978302022751
Commenter
Yann   - le 31/10/2017

JLA versus Predator

John Ostrander est né en 1949. D'abord acteur de théâtre dans une troupe à Chicago, il se tourne vers l'écriture de scénarios de comics en 1983. Il participe notamment à la série The Spectre (éditions DC Comics). Il va travailler sur Firestorm, Manhunter ou encore Wasteland toujours chez DC Comics. On retrouve dans ses créations des thèmes qui lui sont chers, comme la morale, la colère ou la volonté divine. Fan inconsidéré et de la première heure de Star Wars, c'est en 2000 qu'il participe à la série Republic, comic se déroulant dans l'univers imaginé par George Lucas. On lui doit aussi aux éditions First Comics le personnage de GrimJack.

Graham Nolan est né en 1962. Il a mis à profit ses talents de dessinateur sur Batman ou encore The Phantom. Randy Elliot est dessinateur et encreur. Il a travaillé sur plusieurs illustrations de jeux de rôles ainsi que pour des jeux de cartes à collectionner comme Magic. Il a aussi participé aux comics de Bionicle tout d'abord comme encreur, puis comme dessinateur.

Nos Supers Héros rencontrent leurs Némésis.

J'onn J'onzz veille dans la tour lunaire de guet de la ligue de justice, à l'affût de la moindre menace. Il reçoit un signal de détresse d'un vaisseau en perdition, appartenant à des ennemis de la Terre, les Dominions. Il décide de leur venir en aide malgré tout, sans savoir qu'une menace bien plus grande attend nos héros... en effet, grâce aux talents démoniaques d'un généticien des Dominions, un groupe de Predators est doté de la faculté d'avoir les même supers pouvoirs que les héros de la ligue. Un rude combat les attend !

Confus, improbable et sans intérêt.

Il fallait oser ! La Justice League of America versus Predator, et le résultat est bien loin d'être convaincant. Ce n'est qu'une succession de dessins qui vont du moyen aux franchement laid. Les Batman et consort ne sont pas du tout à leur avantage, bien au contraire. Les visages sont soit trop carrés soit complètement ridicules. On voit même Green Lantern vomir dans son propre sac psychique !

Le scénario est un véritable désert d'imagination. Très confuses, les actions s’enchaînent sans vraiment avoir de lien, outre le fait improbable de mutations génétiques pour doter en super pouvoirs les Predators. Nous sommes très loin du suspense des Predators cinématographiques. Quel dommage pour nos super héros et aliens préférés que de se retrouver dans cet album qui n'apporte rien au comic ou plus simplement au plaisir de lire une bande dessinée.

Seul point positif : l'honneur est sauf puisque c'est la Ligue de Justice qui gagne à la fin. Ouf !

Genres / Mots-clés

Partager cet article

Qu'en pensez-vous ?