L'Homme des Morts
Directeur artistique dans l'agence de publicité New England, V. M. Zito sort son premier roman en 2012 The Return Man (L'Homme des Morts) ainsi qu'une novella évoluant dans le monde de The Return Man : Border Crossing.
En avril 2013, il sort son deuxième roman et suite du premier : The Waiting Room.
Hopeless wanderer
Ancien neurochirurgien, Henry Marco est resté dans la zone infecté.
De l'autre côté, installé en zone saine, son beau frère lui fait parvenir des gens qui veulent que leurs disparus reposent en paix. Au service des familles, Henry Marco s'occupe de retrouver et tuer ces personnes devenues ces morts-vivants déambulants dans tout l'ouest des USA.
Mais quand le ministère de l'Intérieur se mêle de leur petite société, le prochain contrat risque d'être dangereux, voir mortel, ou alors, la promesse à tous de voir éradiquer cette infection.
Du Nevada, Henry Marco doit remonter jusqu'en Californie et retrouver un scientifique qui pourrait bien détenir LE remède...
Cet été sera mortel !
La tendance fait qu'après les sorciers, vampires, nous sommes en plein "BOOM" du genre zombi. Un peu blasé de lire des romans qui se ressemblent tous sur le sujet, c'est avec un grand étonnement que ce premier roman de V. M. Zito me redonne espoir dans le genre humain zombi.
Se profilant sur les traces des romans de Max Brooks pour son côté MacGyver de survie et batailles rangées entre zombis, L'Homme des Morts nous tire d'un bon coup de pied dans le arse de cette léthargie latente que l'on retrouve dans nombreux romans du genre qui se contente que de nous servir des survivants bidons et/ou des amours entre humains ou zombi (WTF??) dont la plupart des héros sont encore pleins de boutons... Bref, là on se repositionne sur un point de vue plus fataliste, adulte, où zombi rime avec politique et guerre du pouvoir, et survivant avec souvenirs et douleurs.
À travers ce road trip post-apocalyptique, L'Homme des Morts ne se contente pas seulement de suivre la progression d'un homme piégé au sein d'un monde d'horreurs, mais envoie le lecteur dans un scénario détaillé, hanté par la mort et les souvenirs, dans un rythme haletant.
En lisant ce roman, on peut comprendre que son adaptation au cinéma soit imminente car on y retrouve là autant de rythme et de pause existentielle qui fera de lui un
blockbuster intelligent. Mais gare à Hollywood et à son art de tout gâcher comme pour le
World War Z de Max Brooks ; autant se laisser tenter par le format papier cet été !