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Liés par le sang

Philippe Buchet (Dessinateur), Jean-David Morvan (Scénariste)
Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 25/09/13  -  BD
ISBN : 9782756032627
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Bertrand   - le 31/10/2017

Liés par le sang

Jean-David Morvan est un scénariste qui a déjà oeuvré sur Nomad et HK, édités chez Glénat, avant d'écrire la série Sillage chez Delcourt. Il est également directeur de la collection Ex-Libris, chez le même éditeur.
 
Philippe Buchet est dessinateur et coloriste. Il a rencontré Jean-David Morvan sur la série Nomad, puis ils ont créé Sillage ensemble.
 
Il était un immense convoi...

"Nävis a un fils, Yannseï, élevé par son pire ennemi, le consul Atsukau. Encore sous le choc de la nouvelle, elle doit faire face à un danger sans précédent : en proie à une puissante force psychique, toute la population de Sillage est plongée en catalepsie. Insensibles aux pouvoirs mentaux, Nävis et son fils sont les deux seuls à pouvoir sauver le convoi d’un détournement fatal vers un trou noir."
 
Seizième volet des aventures de Nävis, cet épisode s'inscrit dans l'arc initié aux deux précédents tomes. Le convoi est en danger et le sauver ne sera pas une mince affaire, connaissant la relation compliquée entre la jeune femme et son fils...
 
Comme un goût de surenchère
 
C'est l'impression que laisse cet épisode. Nävis est confrontée à la menace la plus terrible qu'elle ait jamais rencontré, mais celle-ci est bien loin des intrigues politiques auquel nous avions été habitué, entre les plans retors et l'absence de remords des dirigeants de Sillage. C'est peut-être là qu'est le problème : tout n'est qu'action, Nävis ne se posant aucune question sur le monde qui l'entoure, comme c'était pourtant l'usage jusqu'alors. Les ennemis sont tellement puissants que leurs moyens sont quasi absolus, allant jusqu'à ne plus nécessiter d'explications, et les méthodes pour les combattre prennent des proportions folles qui paraissent un peu forcées.
 
Heureusement que l'esthétique des combats  est toujours aussi jouissive, et que les personnages sont toujours aussi beaux dans leur design qu'intéressants dans leur personnalité. On sent que cet épisode est très important, et clôt une certaine partie du cycle avec la présence du fils de l'héroïne, mais j'avoue être un peu resté sur ma faim, l'action prenant trop le pas sur la réflexion et le développement de l'intrigue.

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