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Mort parce que bête

Olivier Peru ( Auteur), Arnaud Boudoiron (Dessinateur)
Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 03/06/15  -  BD
ISBN : 9782302046573
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tony   - le 31/10/2017

Mort parce que bête

Olivier Peru est né en 1977. Auteur, scénariste, designer, story-boarder et réalisateur pour la télévision et le cinéma, c'est un artiste pour le moins éclectique. Du côté des romans, on lui doit la trilogie Martyr, Druide, ou encore la saga Les haut conteurs. Dans le monde de la BD, on trouvera des apparitions dans la série Les elfes, Oracle, ou encore Les maîtres inquisiteurs.

Arnaud Boudoiron est né en 1974. Après ses études, il travaille pendant deux ans pour la société de jeux fantastiques Rakham, où il est character-designer. Il dirige ensuite un studio de création en communication. Son travail l’amène à rencontrer de nombreux dessinateurs, dont Olivier Vatine qui lui proposera de dessiner treize pages du deuxième tome de Carmen + Travis. Le premier projet qu’il réalisera dans son intégralité sera Husk en 2007, avec Frédéric L’Homme au scénario.

Un hiver redoutable

Quelques mois après l’apparition du virus, une poignée de survivants a trouvé refuge dans un bunker et résiste à la mort. Avant de se couper du monde, tous travaillaient sur un jeu vidéo de zombies et ils pensent par conséquent pouvoir tenir bon.

Mais confrontés à la dure réalité, la faim, la peur et l’isolement, ils finissent par craquer nerveusement... et le sombre passé de l’un d’entre eux refait surface.

Seuls les plus forts survivent ?

Les zombies auront eu le vent en poupe, c'est certain, et les deux tomes du diptyque Zombies néchronologies viennent ajouter leur pierre à l’édifice. L’histoire est classique, la mise en scène de l’épidémie également, il n’y a donc pas de surprises de ce côté-là... mettre en scène un groupe de développeurs de jeux vidéos est un clin d’œil amusant, sachant que les pauvres sont finalement logés à la même enseigne que le reste de l’humanité, tout "préparés" qu'ils sont.

Reste un récit efficace qui met l’accent sur ses personnages, avec un huis-clos qui dégénère vite... les auteurs ne montrent pas les héros sous leur meilleur jour, à tel point qu'on se demande qui sont les monstres, les hommes ou les zombies ? On comprend vite qu'il ne faut pas se fier aux apparences, et que sous le vernis de la civilisation, la sauvagerie n'est pas loin... Les dessins sont à l’image de l’intrigue, classiques mais efficaces, avec une mention particulière sur les visages des personnages, durs et froids à l’image de leur environnement.

Rien de bien nouveau ou d’original ici donc, on a toutefois une bonne histoire astucieuse et bien menée de bout en bout, et dans le fond assez pessimiste sur la nature humaine...
 

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