Walhalla, du côté de Sherwood

Walhalla est une série initiée en 2013 par Nicolas Pothier et Marc Lechuga, narrant l’histoire d’un groupe de vikings partis à la recherche d’une nouvelle patrie. Le premier tome maniait avec adresse humour au second degré (nos vikings ne font pas peur du tout) et scènes de « baston » (nos vikings ne font peut-être pas peur mais ils aiment se battre, un peu comme OSS 117 version Dujardin).

 

Après avoir été remarqué à Angoulême, Walhalla connaît ici un second tome, Du côté de Sherwood, plein de promesses apparentes. Sont-elles tenues ?

Rencontre avec Robin des bois

Après l’Ecosse, nos héros Rudolf, Bromür (arf !), la jolie Kilt (quel nom pour une héroïne !) et Dahmar (sorte de Yoda viking) accostent en Angleterre, toujours à la recherche d’une Terre promise pour leur peuple. Ils se retrouvent dans un royaume troublé par l’absence du Roi Richard et les réformes démocratiques de son frère Jean.

 

Bientôt, ils rencontrent le héros du peuple, Robin des bois. Ce dernier (contre les élections promises par le sinistre Jean sans terre…) n’hésite pas à se servir des vikings pour son propre dessein qui est de conquérir le pouvoir. Mais nos chers héros n’ont pas l’intention de se laisser faire…

Un album ultra-référentiel plutôt… inutile

Ecrire ici qu’un album de fantasy historique est assez vain ne constitue pas un plaisir pour le critique (dont les plaisirs, somme toute, sont assez simples). Reste que ce deuxième tome de Walhalla, qui abonde de références  (surtout cinématographiques, tant l’apparence de Robin des bois reste calquée sur celle du grand Errol Flynn) échoue à séduire (mais le critique revendique sa sévérité) : il y a trop d’humour et de second degré pour que la mayonnaise prenne.

 

Ici, pas de héros à suivre, juste une histoire drôle (mais pour qui ?). Parfois, on sourit. Mais est-ce suffisant pour une série ? Non.