La clé du ciel

James Frey est un écrivain américain né en 1969. On lui doit notamment L.A Story, fresque historique sur Los Angeles, ou encore Le Dernier Testament de Ben Zion Avrohom, roman où le Christ est confronté au New York des années 2000. Il est toujours accompagné par Nils Johnson-Shelton pour l’écriture d’Endgame.

Le jeu continue…

Douze adolescents, tous descendants des plus anciennes lignées de l’humanité, sont choisis pour participer à Endgame, un jeu mortel pour lequel ils se sont entraînés durement pendant toute leur enfance. Il ne pourra rester qu’un seul concurrent à la fin, et la récompense sera la sauvegarde de la planète et de la population humaine qu’il représente. Les embûches seront nombreuses et mortelles, mais les douze représentants de l’humanité ne manquent pas de ressources pour parvenir à leurs fins : alliances, vols, trahisons, tous les moyens seront bons pour sortir vainqueur d’Endgame…

La clé de la Terre découverte, la quête de la clé du Ciel peut commencer !

Mais à quel prix ?

On retrouve dans ce deuxième volet les joueurs survivants, que l’on va suivre successivement dans leurs pérégrinations. Des groupes se forment, se consolident, ou se séparent… chacun en apprend davantage sur les objectifs du jeu et les siens propres. La lecture de ce deuxième volet est quoi qu’il en soit beaucoup plus plaisante que celle du précédent : les rebondissements se succèdent sans temps morts, dans un rythme toutefois moins frénétique. La diminution du nombre de protagonistes concernés par événements n’y est sans doute pas pour rien, les auteurs ayant plus de temps pour s’attarder sur les héros encore en vie. Les personnages se dévoilent, dans leur monstruosité ou leur humanité… Endgame, plus qu’un jeu, est une véritable guerre, qui fera ressortir le meilleur ou le pire de chacun des joueurs…

Le tome un avait pour principal défaut de s’apparenter à un script de film contenant tous les ingrédients qui caractérisent un gros blockbuster (où l'action prend le pas sur la profondeur des personnages) ; cette fois le roman se suffit à lui-même et tient parfaitement la route, avec un récit plus maîtrisé. Il n’a plus besoin de l’environnement multimédia propre à ce projet pour fonctionner. On est au final devant un roman prenant et dynamique, mené sur un train d’enfer. Une lecture fort plaisante, qu’on pourra ou non compléter avec les supports multimédia du livre. Ce deuxième tome est plus abouti, et donne en tout cas envie de connaître le dénouement !