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Photo de Hellboy & BPRD : 1952

Hellboy & BPRD : 1952

Alex Maleev (Dessinateur), Mike Mignola (Scénariste), Dave Stewart (Coloriste), Anne Capuron (Traducteur), John Arcudi (Scénariste)
Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 10/02/16  -  BD
ISBN : 9782756077314
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SylvainB   - le 31/10/2017

Hellboy & BPRD : 1952

Parmi les auteurs de cette nouvelle série consacrée à Hellboy, on retrouve au poste de co-scénariste Mike Mignola. Avant de créer son rejeton de l’enfer, on l’a vu s’illustrer chez DC avec Jim Starlin (Cosmic Odyssey) puis sur certains épisodes de Batman (il signa même les couvertures de la saga A death in the family qui vit mourir Jason Todd, le deuxième Robin, aujourd’hui ressuscité et devenu Red Hood) et chez Marvel où il signa par exemple Jungle saga, un épisode spécial de Wolverine. Mike Mignola était alors vu comme un des dessinateurs les plus prometteurs de sa génération.
 
Au début des années 1990, à l’instar de Jim Lee et Todd McFarlane, Mignola créa son personnage d’Hellboy mais chez Dark Horse Comics. Là, petit à petit, il enracine son personnage dans le cœur du lectorat au point qu’Hollywood s’y intéresse : Guillermo del Toro signe ainsi deux films (le premier est une vraie réussite). Aujourd’hui, Mignola est à la tête de sa petite entreprise, supervisant sa création désormais dessinée par d’autres artistes. Pour Hellboy & BPRD, il s’associe à Alex Maleev, jeune dessinateur très talentueux qui s’est illustré par exemple sur Daredevil ou Moon Knight (sur scénario de Bendis). De cette association, on attend donc a priori le meilleur.

Back in the 50’s

Des meurtres étranges commis dans un village du Brésil attirent l’attention du professeur Bruttenholm et du BPRD. Bruttenholm réunit son équipe qu’il envoie là-bas avec Hellboy, le jeune démon qu’il a personnellement élevé. Là-bas, des singes fous errent dans les rues et terrorisent les habitants. Le Hellboy et ses compagnons découvrent qu’ils viennent d’une vieille forteresse portugaise qui surplombe le village. Hellboy manque alors d’être tué par Bob Frost, un des membres de l’équipe dans une explosion…. Il survit et découvre bientôt que le château est le lieu de bien étranges expériences…

Rien de neuf mais efficace

Nazis monstrueux, évocation de l’enfer, humour blasé du Hellboy… Tout cela marche très bien et suit une recette établie par Mignola il y a vingt ans. Le graphisme de Maleev fait ici la différence. On sent qu’il a cherché à coller au plus près du style du maître et il y arrive, tout en restant proche du sien (qui avait merveilleusement marché sur Daredevil) : sombre, sobre, découpage acéré.

Cet album du Hellboy n’a rien de révolutionnaire, reste qu’on passe du bon temps avec notre démon préféré et c’est déjà pas mal.

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