Livre
Photo de Dark Matter

Dark Matter

Patrick Imbert (Traducteur), Blake Crouch ( Auteur)
Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 04/01/17  -  Livre
ISBN : 9782290116739
Commenter
SylvainB   - le 31/10/2017

Dark Matter

Un auteur qui monte
 
Blake Crouch est un jeune auteur américain qui a rencontré le succès avec la série Wayward Pines, publiée entre 2012 et 2014. Ces romans ont aussi donné lieu à une adaptation télévisée sous la houlette de M. Night Shyamalan. À la base de Wayward Pines, on trouvait les habitants d’une petite ville qui se retrouvent à ne plus pouvoir sortir et qui sont épiés, surveillés. Dans quel but ? Dans le postulat de départ de Dark Matter, on va voir qu’on retrouve aussi de la paranoïa et un événement incompréhensible qui vient bouleverser le quotidien d’un homme.
 
Plongée dans le cauchemar
 
Professeur de physique, Jason Dessen mène une vie normale avec sa femme Daniela et leur fils Charlie. Il avait autrefois un projet très novateur de physique quantique qu’il a dû abandonner à la naissance de son fils : il y pense parfois avec nostalgie mais s’est finalement accommodé de sa vie. Un soir d’octobre, il se rend à un pot donné par un de ses amis, Ryan Holder, et se fait kidnapper par un inconnu masqué. Ce dernier lui pose des questions sur sa vie, sa femme puis l’assomme. À son réveil, Jason se retrouve entouré d’inconnus qui lui posent des questions sur ce qu’il a vu et ressenti lors de son voyage… Jason est abasourdi, s’échappe et découvre un monde où il n’a jamais épousé Olivia et n’a pas de fils. Peu à peu, il comprend qu’il est dans un univers parallèle et que son double a pris sa place dans son univers : pourra-t-il retrouver sa vie d’avant ?
 
Une romance hard science
 
Dark Matter repose sur une extrapolation scientifique basée sur l’hypothèse du chat de Schrödinger, la physique quantique et les univers parallèles. À cela, Blake Crouch ajoute une bonne dose de romance car tout ce qui intéresse au fond Jason Dessen et son double c’est de retrouver la femme, Daniela, que l’un a choisie et l’autre non (la carrière, c’est toujours mieux, hein). À un moment, on se croit dans le film Vanilla Sky, de Cameron Crowe, qui reposait un peu sur ce genre de cocktail sentimentalo-SF. On ne peut pas dire que Dark Matter soit franchement mauvais : il y a des rebondissements, de bonnes idées ici et là, de l’effroi aussi. Pour autant, ce débordement de sentimentalité agace un critique plus à son aise avec un Robert Charles Wilson (où on trouve aussi du sentiment). Pour les fans de l’auteur de Wayward Pines uniquement.

Genres / Mots-clés

Partager cet article

Qu'en pensez-vous ?