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Espace vital - Volume 1

Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 22/02/17  -  BD
ISBN : 9782723481212
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tony   - le 31/10/2017

Espace vital - Volume 1

Laurent-Frédéric Bollée est depuis 25 ans scénariste de bande dessinée et journaliste. On lui doit plusieurs œuvres notables telles que Terra Australis (avec Philippe Nicloux), Deadline (avec Christian Rossi), ou encore J’ai tué Marat (avec Olivier Martin). Pour Espace Vital, il est accompagné aux dessins par Fabrice Meddour, à qui on doit notamment la série Le Temps des cendres, une participation à La Geste des Chevaliers Dragons, et le diptyque John Arthur LivingstoneLe roi des singes sur un scénario de Philippe Bonifay, qu’il retrouve pour Blanche Neige chez Glénat.

Un huis-clos oppressant

Garth Sneebs se réveille dans un lit et une chambre qui ne sont pas les siens. Machinalement, il se lève, se rase, s’habille et rejoint un salon où cinq inconnus l’attendent. Ils parlent tous la même langue, mais en dehors de ça, leur seul point commun est de s’être réveillé dans cet hôtel mystérieux, sans aucune explication.

Chacun essaie à sa manière de trouver des réponses, mais les lieux semblent répondre à des règles qu’il semble vain de vouloir maîtriser...

Beaucoup de mystères

Ce premier tome d’Espace vital joue parfaitement son rôle de volume d’exposition, avec la présentation des protagonistes, et un récit assez énigmatique pour donner envie de lire la suite. Certains procédés sont un peu faciles, ainsi le personnage qui disparaît alors même qu’il commence à comprendre ce qui se passe, mais dans l’ensemble le récit parvient à tenir le lecteur en haleine, en grande partie grâce à une galerie de personnages que l’on découvre au compte goutte ; leurs passés respectifs sont dévoilés avec parcimonie, et contiennent sans doute les clés qui les ont menés à cette situation... Mention spéciale à l’hôtel qui les accueille, qui semble doté d’une vie propre et se montre de moins en moins rassurant à mesure que les jours passent.

L’atmosphère est donc inquiétante et renforcée par les dessins particulièrement réussis de Fabrice Meddour. Le ton est juste et on pense volontiers au film Shining ou au jeu Alone in the dark quand on déambule dans la résidence avec les protagonistes. Il n’en fait toutefois jamais trop dans le lugubre, et se contente de nous maintenir à la lisière de l’horreur. Il contribue ainsi à poser l’ambiance d’un récit très référencé au final. On y retrouve en effet de nombreux éléments propres au genre fantastique, et on est curieux de savoir où tout cela va mener. L’album se termine comme il se doit par un habituel cliffhanger, qui laisse augurer du meilleur pour la suite. Classique sur le fon comme sur la forme, cet album devrait contenter les amateurs de fantastique !
 

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