Jour J - Tome 27 : Les ombres de Constantinople

Nous voici devant le vingt-septième tome de la série Jour J du trio Pécau/Duval/Blanchard, consacré cette fois-ci à une uchronie autour du siège de Constantinople en 1453 par les ottomans et à… Vlad l’empaleur. Autant dire que l’amateur en mal de sensations fortes, salive devant le menu proposé par cet album.

 

Pour la partie graphique, le trio a cette fois-ci fait appel à la coloriste Yana, assistée par Igor Kordey, ancien dessinateur des X-Men (pas le meilleur, loin s’en faut) du temps où l’écossais Grant Morrison écrivait la série, et récemment dessinateur du tome 24 de Jour J, Stupor Mundi.

 

 

Dernier survivant de sa famille, le jeune albanais Iskander est devenu janissaire des Ottomans. Il se lie d’amitié avec un jeune prince de Valachie, Vlad Basarab de la dynastie des Draculea. Ils tentent de s’évader ensemble mais échouent. Deux ans plus tard, Iskander retrouve Vlad lors du siège de son château et décide de le suivre jusqu’à Constantinople.

 

Vlad décide de rallier le Basileus Constantin et de lui offrir son épée au moment où les Ottomans décident de mettre le siège autour de la ville. En attendant une éventuelle aide occidentale, Vlad va déployer toute sa férocité pour défendre la ville…

 

 

Les ombres de Constantinople constitue le premier tome d’un diptyque et à ce titre, disons qu’il est plein de promesses : Vlad est ici un personnage fascinant, cruel et sadique mais dont l’efficacité est redoutable.

 

Du côté de la partie graphique, la réussite est moins assurée : le dessin de Yana manque de dynamisme. Le découpage privilégie les visages et leurs expressions, les scènes de combat sont trop statiques. On sent aussi l’influence de Kordey qui, définitivement, n’est pas un bon dessinateur… A suivre en tout cas !