Le Sabot de Sleipnir

Le Sabot de Sleipnir

Pierre Efratas est né le 3 mars 1951 à Uccle en Belgique. Il est l’auteur des Sagas des Neufs Mondes (Flammèche 2014) ou encore de Hrolf le Vagabond (Cheminements 2005) il nous revient avec Le Sabot de Sleipnir (Noir d’Absinthe 2018), récit au goût salé des mers vikings. Un conte riche de poésie, d’amour et de drames.

L’histoire de Ingvarr le Réprouvé…

Asseyez-vous nobles dames et gentils jarls, tous ceux qui sont épris de liberté, approchez-vous et installez-vous confortablement ; car voici venir le temps de vous conter la saga d’Ingvarr.

Ce jeune Viking au noble cœur, suit une route toute tracée vers le succès. Mais les Nornes ainsi que les dieux en ont décidés autrement. Sur son chemin, il trouvera obstacles et épreuves sous les regards de terribles déesses et créatures magiques.

Laissez-vous prendre dans le jeu de Loki et d’Odin, emportez sur les vagues des mers grises ou tempêtes et vents violents accompagnent le jeune Ingvarr le Réprouvé. Dans un récit tumultueux qui vous laissera pantois sur les plages du Nord.

Un conte viking envoûtant et prenant.

L’auteur dés le départ emporte le lecteur dans ce conte avec énergie et force. En effet, dans une taverne lourde de fumée, le conteur Genevofa va raconter l’histoire du jeune Ingvarr. Nous voilà donc sur un drakkar au milieu de la mer grise vers l’aventure et les richesses. Mais rien ne se passe jamais comme on le veut sous les cieux des dieux vikings.

Pierre Efratas laisse parler son narrateur qui apostrophe régulièrement le lecteur ce qui donne un côté intimiste au récit. Poésies et légendes sont au détour de chaque pages, c’est une véritable geste viking que nous prose l’auteur avec brio. On retrouve toutes ses qualités de conteur ; le mystère et la magie, une certaine morale et l’apprentissage de son héro, la mythologie scandinave et un fond de fantastique pour une ode prenante et envoûtante à souhait.

A lire au coin du feu devant la cheminée où au frais à l’ombre d’un soleil éclatant, je conseille vraiment ce roman qui ne fait que 114 pages. Alors ne boudons pas notre plaisir, bonne lecture…