Olympus Mons - Tome 4 : Millénaires

Olympus Mons - Tome 4 : Millénaires

Depuis le début d’Olympus Mons, Christophe Bec fait équipe avec Stefano Raffaele avec qui il a donné l’excellent Deepwater prison. Raffaele a fait ses gammes aux Etats-Unis tant chez DC comics sur New Gods, Birds of Prey, Batman que chez Marvel sur X-Men, X-Factor, Conan.

Que nous raconte Olympus Mons ? Des russes ont extrait du mont Ararat un antique vaisseau extraterrestre qui leur a permis des bonds technologiques durant la guerre froide. Dans la mer de Barents, un autre artefact extraterrestre a été découvert, suscitant un climat tendu entre russes et américains.

Pendant ce temps sur Mars, l’ultime survivante de la mission russe a découvert au sommet du mont Olympus un vaisseau gigantesque. Sur Terre, un médium a des visions d’apocalypse… Récapitulons le menu de cette série : tensions militaires, menace de fin du monde, aliens mystérieux, la planète rouge en plein émoi : du bon pour l’amateur ? Que nous vaut le volume 4 ?

Le compte à rebours est lancé

Les plongeurs du « Oceans Pathfinders » pénètrent dans la nef extraterrestre et découvrent des cadavres de soldats. Un russe est en train de parler à l’intérieur à des robots qui lui révèlent qu’un conflit oppose deux civilisations. Il essaie de leur expliquer que la Russie en particulier et l’humanité en général n’y sont pour rien, sans résultats.

Sur Mars, Elena Chevtchenko explore la gigantesque épave du mont Olympus, y découvre des pictogrammes qu’elle ne peut déchiffrer. Sur Terre, le médium Aaron voit ce qu’elle voit et angoisse : il reste peu de temps avant la fin du monde…

Un album qui relance le suspense

Le précédent tome avait laissé le lecteur un peu sur sa faim. Ici, les choses s’accélèrent. On en apprend davantage sur non plus une mais deux civilisations extraterrestres qui s’affrontent y compris sur Terre depuis des millénaires.

Là-dessus, russes et américains continuent de se jauger en mer de Barents tandis que le monde ignore la menace. Pas mal du tout, beau challenge à venir pour les auteurs : comment terminer en beauté ?