Ghost War II : faucon blanc

Jean-Pierre Pécau - Ghost War II : faucon blanc

Un duo prolifique

L’association de ces deux artistes fait effectivement tout de suite penser à leur prolixité respective. On connaît Jean-Pierre Pécau comme coscénariste de la série Jour J, avec près de 40 volumes au compteur depuis 2010, mais il a écrit aussi L’or de France ou Nash. Quant au dessinateur Stefano Martino, après avoir travaillé aux Etats-Unis chez IDW sur Docteur Who, on l’a vite retrouvé chez Soleil sur les séries Nosferatu, Oracle ou Les divisions de fer. Ensemble, ils sont sorti le premier volume de Ghost War l’année dernière qui intriguait beaucoup mais c’est le lot des premiers albums : qu’en est-il de la suite ?

La résistance s’organise

Après avoir vu leur village près de la mer de Barents envahi par des bots hostiles et non identifiés, Lida et Kane guidés par un gosse, Sven, découvrent une base militaire désaffectée, où ils doivent juste réalimenter le mini-réacteur nucléaire (une paille quoi). Une fois que c’est fait, ils se posent une question simple : que faire ? Dans la forêt, ils tombent sur des mômes qui tendent des embuscades aux bots mais cela ne tarde pas à tourner mal pour eux. Un groupe se forme dans l’ancienne base qui réactive progressivement tous les mécas présents dans l’ancienne base car pendant ce temps-là, les mystérieux envahisseurs patrouillent, enquêtent, les cherchent…

Une suite réussie

On avait eu des doutes en lisant le premier tome au niveau graphique. Force est de constater que Stefano Martino livre ici un dessin élégant et rythmé qui sert le scénario de Pécau. Ce dernier place ses jalons avec la minutie d’un orfèvre. On découvre une ville sous occupation et coupée du monde tandis que des indices jetés ici et là amènent à se poser les questions suivantes : qui sont donc ces occupants ? quel est leur but ? Le mystère demeure, la réussite à ce stade est entière. Dans la plus pure tradition feuilletonnesque, suite au prochain numéro !