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Photo de Kebek 1 : L'éternité

Kebek 1 : L'éternité

Philippe Gauckler (Dessinateur)
Aux éditions : 
Date de parution : 22/08/19  -  BD
ISBN : 9782356740748
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SylvainB   - le 02/09/2019

Philippe Gauckler - Kebek 1 : l'éternité

Un beau parcours

Après un passage aux Arts Appliqués, Philippe Gauckler commence sa carrière à Métal Hurlant (un beau certificat de fin d’études) en illustrant des histoires qui seront rassemblés ultérieurement dans les albums Suicide Commando et Duel, tous deux publiés aux Humanoïdes associés. Il adapte aussi en bande dessinée Blue de Joël Houssin (roman sortit au Fleuve noir en 1982) puis illustre des poches, notamment ceux de la collection Présence du Futur chez Denoël. On lui doit aussi la série Koralovski éditée par Le Lombard. Les éditions Daniel Maghen viennent ici de sortir le premier tome d’un dyptique, Kebek, dont on va voir ce qu’il a dans le ventre.

Une découverte extraordinaire

Exfiltré de Montréal en pleines émeutes, Roy Koks se souvient… il travaillait dans une mine de diamant de « la grande ourse » au Québec quand une secousse violente provoque un effondrement de terrain qui révèle une faille. Celle-ci mène Roy Koks et sa collègue Natane, d’origine indienne, vers un bloc rocheux sphérique quasi parfait. Lorsqu’on essaie de le forer, un liquide s’en échappe aux propriétés étonnantes, capable de devenir visqueux au moindre remous. Roy commence à faire des rêves étranges où apparaît une femme sans visage. Cela ne l’empêche pas de tomber amoureux de Natane, dont la tribu commence à contester ce que font les blancs autour de cette sphère. Roy plonge à l’intérieur : c’est le début des ennuis.

Un premier tome plein de promesses

Ce premier tome de Kebek séduit d’abord et avant tout par son graphisme, tour à tour onirique et violent et aussi par son découpage. Ici pas de chichis, pas de splash page ou de gros plan inutiles. Philippe Gauckler a de l’expérience et cela se sent. Le dessinateur croit de plus à l’histoire qu’il a scénarisée et aux personnages qu’il met en scène. Et c’est tant mieux parce que nous aussi ! Au final, 88 pages d’aventure et de mystère qu’on ne peut que recommander.

 

Sylvain Bonnet

 

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