La colonie humaine installée sur Titan reçoit, via un étrange signal venu des étoiles, les plans révolutionnaires de constructions de fabuleux vaisseaux spatiaux et les coordonnées très précises d'une galaxie lointaine et primitive. Après plusieurs mois de fabrication, le vaisseau, Crusader 1 prend la tête d'une immense armada prête à rejoindre les mystérieux émetteurs du signal.
Un pilier de la bande dessinée de science-fiction
Christophe Bec une fois de plus ! L’auteur d’Olympus Mons et de Prométhée, beaucoup présent dans les bas depuis cet été, revient ici avec le deuxième tome de la série Crusaders. Rappelons que dans le premier tome, on avait découvert à travers les souvenirs de la commandante Natalia Tarkovski la colonie terrienne de Titan recevant le plan d’un vaisseau spatial très avancé (on pense ici évidemment au fil Contact de Robert Zemeckis avec Jodie Foster). Ce vaisseau est construit en plusieurs exemplaires et une flottille est lancée afin de rencontrer cette mystérieuse intelligence extraterrestre appelé les « émanants ». Et maintenant commence le second tome…
Face à la grande menace
La délégation menée par Natalia Tarkovski rencontre donc les « émanants ». Ceux-ci, constatant les avancées technologiques humaines leur ont envoyé les plans du Crusader pour les enrôler dans leur combat contre les largans, des êtres microscopiques qui détruisent les planètes abritant la vie. Commence alors une grande assemblée rassemblant des représentants de toutes les espèces connues. Et les humains auront leur pierre à apporter à ce combat.
Un deuxième tome réussi
Ici, il faut saluer le travail du graphiste Leno Carvalho, qui confirme ses qualités après un premier tome solide. Il est aussi bon pour dessiner des vaisseaux spatiaux que des créatures aliens. Saluons aussi le travail des coloristes. L’intrigue à ce stade évolue assez lentement, Bec prend son temps pour installer intrigues et personnages (la commandante est envahie par ses souvenirs d’enfance, ça aura un effet tôt ou tard). Agréable et distrayant.
Sylvain Bonnet