Arkham Mysteries 1 : le Ciel des grands anciens

Date de parution : 05/01/22 - Livre

ISBN : 9782302093720

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1919. En Mongolie, Seth Armitage ouvre une boîte de Pandore plus ancienne que l'humanité. 1921. Revenu avec une sorte d'horoscope tatoué dans le dos, il est engagé par l'Université de Miskatonic à Arkham pour y remplacer un professeur mort de manière suspecte. Et ce qu'il va découvrir, avec Skylark Duquesne, de l'Arkham Sentinel, et un nommé H. P. Lovecraft, a de quoi donner la chair de poule...

SylvainB - le 08/02/2022

Richard D. Nolane - Arkham Mysteries 1 : le ciel des grands anciens

Un scénariste enraciné dans les genres de l’imaginaire

Ancien fan devenu critique, écrivain et anthologiste, Richard D. Nolane est aussi un prolifique scénariste de bande dessinée : citons ici ses séries les plus connues comme Wunderwaffen, Zeppelin’s War ou encore Space Reich. Avec Arkham Mysteries, le voici qui entreprend de rendre hommage à H.P. Lovecraft !

Leçon numéro un : ne jamais aller en Mongolie

1919 : Seth Armitage, jeune savant américain très douée, décide d’aller aider son ami son ami Calvin Tanner, perdu dans une expédition en Mongolie. Il sollicite l’aide du commanditaire de Tanner, Chung Tao, qui accepte de le financer. Armitage retrouve Tanner mais ce dernier, très affecté par des choses qu’il a vues, se suicide. A son retour, Armitage est capturé par Chung Tao qui veut le sacrifier à un dieu nommé Lloigor à cause du tatouage sur son dos (il s’en passe des choses en Mongolie). Mais tout échoue mystérieusement.

Deux ans plus tard, Armitage finit, après de nombreux refus, par trouver un poste à l'université de Miskatonic à Arkham pour y remplacer un professeur mort de manière suspecte. Il y rencontre la charmante journaliste Skylark Duquesne, de l'Arkham Sentinel, et un certain H. P. Lovecraft. Armitage va vite découvrir qu’il se passe de drôles de choses dans le coin, en lien avec ce qu’il a cru voir en Mongolie et chez Tao...

Leçon numéro 2 : nous aimons tous Lovecraft

Il n’y au fond rien à dire sur cet album, au scénario rondement mené par un Nolane qui connaît son métier : il nous livre un récit rythmé et plein de références à l’univers du grand monsieur de Providence. Le dessinateur Manuel Garcia fait de son mieux, parfois influencé par Mignola. La vogue actuelle lovecraftienne (y compris par des auteurs qui souhaitent le réécrire, ce n’est pas le cas ici attention) nous permet de revivifier notre intérêt pour son univers. On attend le deuxième tome (mais Armitage n’est-il pas le nom d’un héros de Lovecraft… Sacré Nolane).