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Photo de The Nice House On The Lake

The Nice House On The Lake

James Tynion IV (Scénariste), Maxime Le Dain (Traducteur)
Aux éditions : 
Date de parution : 03/02/23  -  BD
ISBN : 9791026827887
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Tous les conviés connaissent Walter - enfin, ils le connaissent un peu, en tout cas. Certains l'ont rencontré dans leur enfance, d'autres l'ont rencontré quelques mois auparavant. Et Walter a toujours été un peu... absent. Mais après une année difficile, personne n'allait refuser l'invitation de ce dernier dans une maison de campagne située à l'orée d'un bois et avec vue sur lac. C'est beau, c'est opulent, c'est privé ? de quoi supporter les petites combines et les surnoms bizarres donnés par Walter. Mais ces vacances de luxe revêtent très vite des airs de prison dorée.

SylvainB   - le 31/03/2023

La fin du monde est-elle acceptable quand on vit dans une belle villa ? The nice house on the lake 1 de James Tynion IV et Alvaro Martinez Bueno

On a connu James Tynion IV sur la série Batman Eternal et aussi pour d’autres séries liées à l’univers Batman comme Detective Comics ou Batwoman. Il a connu un certain succès avec la série Something is Killing The Children, traduite chez Urban. Il s’associe ici à l’artiste Alvaro Martinez Bueno, avec qu’il a travaillé sur Batman Eternal ou Justice League Dark. Le résultat, on va vite le voir, est étonnant !

Les meilleurs potes de Walter

Walter est un type bizarre, il l’a toujours été. Il a aussi beaucoup d’amis. Quand il invite ceux-ci pour des vacances dans une maison au nord du Wisconsin, peu au fond s’étonnent. Walter a toujours été bizarre mais il est aussi énormément sympa. Et voilà dix invités qui débarquent, des hommes et des femmes, des homos et des hétéros. Ils portent des pseudos étranges comme « l’artiste », « le comique », « l’autrice », etc… Walter arrive, la soirée débute, tout est sympa… Sauf que les sms, le net et la télévision annoncent la fin du monde, le feu partout, les gens brûlent. Walter leur annonce qu’il les a sauvés des « siens », que cette maison est leur refuge… et aussi leur prison. Ils vont devoir apprendre à en connaître les limites. Sont-ils les derniers humains en ce monde ?

Huis-clos apocalyptique

The Nice House on the Lake secoue bien chers amis ! L’ambiance se situe quelque part entre Lost et Twilight Zone, le bizarre est bien là, sous notre nez. Parce que très vite, les invités de Walter vont vouloir tester les limites de leur prison, surtout que leur approvisionnement est régulier (Walter ne veut pas qu’ils meurent de faim). On en apprend aussi beaucoup sur leurs rencontres respectives avec leur hôte, leurs liens avec lui… Jusqu’à leur confrontation avec un invité surprise mais ne spoilons pas : cet album est une grande réussite. Le graphisme d’Alvarez Martinez Bueno, qui évoque parfois des peintures à l’encre de chine, y contribue largement. Ne passez pas à côté de The Nice House On The Lake, une des preuves du talent combiné de James Tynion IV et de son dessinateur.

 

Sylvain Bonnet

 

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