2027. Partout dans le monde, des objets mythiques des 5 grandes religions sont découverts. Les pouvoirs de ces artefacts sèment la mort et la panique et les hautes instances religieuses semblent cacher un secret qui pourrait anéantir l'Humanité. Trois générations plus tard. Alors que la société s'est réorganisée, des migrants font route vers Si-Naï, où ils espèrent trouver un dernier refuge.
Avant et après l’apocalypse
En 2027 (bientôt donc), des objets mythiques liés aux religions dominantes réapparaissent, dont l’arche d’alliance et l’anneau de Salomon. Les dignitaires des grandes religions se concertent et annoncent en commun cette redécouverte… qui inquiète. Le pape a une apparition qui lui annonce l’arrivée d’Abaddon, l’ange de l’abîme. À Jérusalem, des religieux juifs voient arriver des nuées de sauterelles… trois générations plus tard, le monde se relève à peine d’une catastrophe et une troupe de survivants essaie de parvenir aux portes de la cité de Si-Naï. La route est semée d’embûches et de pièges, pas sûr qu’ils y arrivent tous.
Un début efficace
Le scénariste Christophe Bec aime fignoler des histoires de catastrophe, on se souvient ici très bien de Prométhée et d’Olympus Mons. Il nous donne ici un récit qui se place à deux époques différents, dans les années 2020 et une soixantaine d’années plus tard, racontant comment une catastrophe aux proportions bibliques s’est abattu sur le monde et comment les survivants, en mode Mad Max, s’en sortent (enfin, ils essaient). Évidemment, l’arche d’alliance n’est pas loin et ce n’est jamais bon signe (comme le savent tous les fans du premier film d’Indiana Jones). Le dessin aux couleurs sombres de Robert Carey renforce l’ambiance apocalyptique du récit. Ce premier tome assez enthousiasmant et augure bien de la suite.
Sylvain Bonnet