Télépathes

Le comics Télépathes de J. Michaël Straczynski & Steve Epting : quand une éruption solaire bouleverse la vie sur Terre !

La grande perturbation

Jack, flic, commence sa journée par ouvrir les portes d’un camion lui révélant trois belles filles dont sa compagne Rose en train de lui chanter un joyeux anniversaire. On se moque un peu de lui, tout ça est très joyeux. Pendant ce temps, une gigantesque éruption solaire engendre une perturbation électromagnétique qui se dirige vers la Terre. Personne ne semble s’en inquiéter quand elle frappe la Terre et… tout le monde s’effondre, y compris le président des États-Unis et Kathy, sa conseillère. Cela dure peu de temps mais quand tous se réveillent, le monde a basculé. Des avions se sont écrasés, les accidents se sont multipliés, c’est le chaos. Un chaos amplifié par le fait que certains se réveillent doués de télépathie. C’est le cas de Miles, devenu un danger national depuis qu’il s’est évadé de sa prison. C’est le cas aussi de Jack et de Kathy. Jack et d’autres flics télépathes sont envoyés juguler la bande de Miles qui a rassemblé autour de lui d’autres télépathes à Boston. Au sein du gouvernement, on songe déjà à des mesures pour contrôler ces « mutants » et sauver la majorité silencieuse…

Un album réussi mais sous influence

Aux commandes de ce récit, on trouve le scénariste J. Michael Straczynski connu pour avoir écrit la série TV Babylon 5 et surtout des comics comme Rising Stars ou Midnight Nation, sans compter son run, très contesté, sur Amazing Spiderman. Ici il nous livre un récit prenant, bien fait, très bien construit dramatiquement mais inspiré à la fois du roman Barrière mentale de Poul Anderson et de la série Uncanny X-Men (surtout de la période écrite par le vétéran Chris Claremont, les anciens lecteurs de Spécial Strange se souviendront de lui). Il s’est adjoint les services du dessinateur Steve Epting, dont on se rappelle l’excellente prestation sur les Captain America écrits par Ed Brubaker (avec qui il a collaboré également sur Velvet). Le résultat est bon, on souhaite que la suite soit de la même qualité.

Sylvain Bonnet