La Chronique de 16h16
Livre
Messire Guillaume
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Guillaume de Saunhac n'a jamais pu accepter la mort de son père. Et lorsque sa mère accepte la proposition d'union de messire de Brifaut, il vit mal les perspectives de compagnie de ce beau-père si peu apprécié. Le jour du départ pour leur nouvelle demeure, sa sœur, Hélis, disparaît. Guillaume est déchiré : doit-il suivre sa mère ? Partir à la recherche de sa sœur ? Devait-il la croire lorsqu'elle affirmait que leur père n'était pas mort ?... Guillaume choisit finalement de retrouver Hélis. Après avoir échappé aux hommes de Brifaut et à de cruels mercenaires, Guillaume fait la rencontre inattendue d'un chevalier solitaire et bienveillant qui accepte de l'aider : Brabançon. Au fil des jours, Guillaume se découvrira des aptitudes étonnantes. Tout au long du voyage apparaîtront des présages qui l'encourageront à persévérer. De plus en plus étranges, de plus en plus difficiles à croire.
SylvainB
- le 15/03/2024
Messire Guillaume, une très belle réédition de ce classique de la fantasy.
La quête d’un père
Guillaume est un jeune adolescent, orphelin de père, dont la sœur, Hélis, vient de quitter le château de sa mère pour partir à la recherche… du père qu’elle croit toujours vivant, peut-être grâce à la magie. Malheureux avec sa mère et son nouveau mari, Brifaut, Guillaume part aussi sur les routes. Il fait la rencontre du chevalier de Brabançon dans un village dévasté par la soldatesque. Brabançon le prend sous son aile et le sauve de soudards. Le chevalier le ramène vers sa tante, Ysane. Celle-ci leur donne quelques indices pour retrouver Hélis et leur adjoint un troubadour amoureux d’elle. La quête de Guillaume va le mener vers le royaume du prêtre Jean et aussi aux portes de la mort… Mais il grandira.
Un récit marquant
Voici donc la réédition des trois tomes de Messire Guillaume paru il y a quinze ans, une histoire qui a su trouver son public. Au scénario on trouve Gwen de Bonneval, auteur de Basile Bonjour pour Delcourt et aussi dessinateur des derniers jours d’un immortel de Fabien Vehlmann, prix de la meilleure bande dessinée de science-fiction au festival des Utopiales de Nantes en 2010. C’est Mathieu Bonhomme qui se colle aux dessins (on l’a connu sur L’homme qui tua Lucky Luke). Le résultat est assez prenant, on s’identifie au personnage avec facilité. C’est au fond une quête initiatique, ancrée dans la fantasy et aussi l’histoire du Moyen-âge (le royaume du prêtre Jean est un des mythes les plus courants de la période). On ne peut qu’en recommander la lecture.
Sylvain Bonnet
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