Manhattan, capitale de la Nouvelle-France se prépare à une guerre contre une coalition anglaise et espagnole. Envoyé par le roi en mission, le chevalier d'Aramis, le dernier des mousquetaires, découvre le plan diabolique de l'Albion : envoyer deux machines infernales pour détruire Manhattan. Pendant ce temps, Antoine de Montbéliard enquête dans les rues de Saint-Denis des Amériques pour déjouer un complot ourdi contre le roi.
Dénouement pour le roi de France (et de Nouvelle-France)
Réfugié en Amérique depuis que l’Espagne s’est emparé de la France avec la complicité de l’Angleterre (il faut avoir lu Jour J 38 et 45, Le dernier mousquetaire), le roi Philippe a rebâti un nouveau royaume et fondé une nouvelle capitale sur l’île de Manhattan, grâce à l’argent de Fouquet. Mais il ne désespère pas de remettre le pied sur sa terre natale tandis que les anglais préparent un plan destiné à l’abattre définitivement. Aramis, le dernier des mousquetaires est envoyé enquêter et découvre leur projet : envoyer deux navires en fer remplis d’explosif détruire Manhattan. Pendant ce temps, le capitaine Antoine de Montbéliard est approché par Fouquet qui souhaite prendre le pouvoir et forcer le roi à renoncer à la guerre. Mais Montbéliard prévient aussitôt Philippe…
Une conclusion déroutante
Voici donc un tome qui met le point final à une histoire en quatre volumes en incluant Le dernier mousquetaire. Le jeune Louis XIV ayant été assassiné, c’est son frère Philippe qui règne et qui peine à s’en sortir face à ses ennemis européens. Ici ce sont les français qui colonisent l’Amérique, plutôt en bonne intelligence avec les indiens et les États-Unis n’existeront sans doute pas. Intéressant. Sans être bouleversante, l’histoire est bien menée par le trio Pécau/Duval/Blanchard. Quant au dessin, il est efficace sans être original. Réservé aux amateurs d’uchronie.
Sylvain Bonnet