Francois Larzem

En CE1 je dessine pendant les cours. Indulgente, mon institutrice fait mine de ne rien voir.

Plus tard, mes expéditions interdites dans la "Maison Biscornue", qui se dresse à quelques rues de chez moi, marquent définitivement mon imaginaire. De ce castel en décrépitude, il me reste mes premières frayeurs et un goût immodéré pour d'extravagantes divagations. Au lycée, je prends une énorme claque en découvrant les univers de Wul, Bradbury, Matheson, Lovecraft...

Viennent ensuite les Beaux-Arts et leur cocktail d’expériences en tout genre. Après une maîtrise d'Arts Plastiques, j'illustre mes premiers ouvrages chez divers éditeurs. Quelques années passent avant que je ne me décide à écrire un album, suivi d'un roman puis d’un autre.

Depuis, j'essaie tant bien que mal de continuer à raconter mes histoires. Bien-sûr il faut vivre aussi, alors le soir, j’émerge de ma forêt de bambous et je joue de la flûte à nez dans les couloirs du métro parisien.