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La Bibliothèque idéale de vos auteurs - Audrey Alwett, Morgane Caussarieu et Léo Henry
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La Bibliothèque idéale de vos auteurs - Audrey Alwett, Morgane Caussarieu et Léo Henry

En cette période de confinement, nous vous proposons de découvrir les titres incontournables et indispensables des autrices et auteurs de l'imaginaire.

Quelles sont les bibliothèques idéales d'Audrey Alwett, Morgane Caussarieu et Léo Henry ?!

Pour Audrey Alwett : Je suis absolument folle de la saga du Disque-Monde de Pratchett que je relis régulièrement, pas seulement parce que c'est drôle, mais aussi parce que c'est foutrement intelligent et humaniste. J'adore également les BD de Christophe Arleston, ses Lanfeust, ses Trolls de Troy et plus récemment sa série Ekhö. C'est une fantasy pleine d'humour et de merveilleux qui me parle, avec un auteur jamais radin sur les idées et les jolis dialogues.
Sinon, est-il encore nécessaire de citer Harry Potter ? Mais plus récent, je vais bien sûr évoquer la Passe-Miroir de Christelle Dabos, dont le dernier tome vient de paraître. C'est une série absolument brillante, à la symbolique puissante et à l'écriture élégante, qui prouve bien que la fantasy est la plus formidable machine à métaphore jamais créée par l'être humain.

De son côté, Morgane Caussarieu a opté pour : L'Histoire sans fin, car ça démontre bien le pouvoir d'imagination qu'apporte la lecture.
Âmes Perdues de Poppy Z Brite, car il y a là réunis tous mes thèmes fétiches.
La Stratégie Ender, de Orson Scott Card parce que c'est de la SF psychologique bien tordue.
L'Evangile cannibale de Fabien Clavel, aux éditions Actusf, car ma maison d'édition est la plus forte et Le Club des punks contre l'apocalypse zombie de Karim Berrouka.

Enfin, Léo Henry a lui aussi choisi quatre ouvrages dont un en commun avec Morgane Caussarieu.

L'Histoire sans fin de Michael Ende. Parce que c'est le récit le plus fin que j'ai lu sur la relation entre réel et imaginaire, avec un fond en une forme qui se répondent. Une sorte de tour de magie, expliqué en même temps qu'il est réalisé. Une merveille de divertissement ET d'intelligence.

Bilbo le hobbit de Tolkien. Parce que c'est un des premiers et des meilleurs bouquins de fantasy que j'ai lu. Parce qu'il est drôle, enlevé et modeste, tout en étant manifestement appuyé sur le monstrueux worldbuilding tolkienien. Parce qu'il n'est pas parfait, mais qu'il est aimable, et qu'on peut le lire dès huit ans.

La Main gauche de la nuit d'Ursula Le Guin. Parce que c'est un roman d'une incroyable finesse qui donne l'impression de ne jamais cheminer que sur la pointe de l'iceberg. Le monde est immense et insaisissable, nous dit Le Guin, mais ce n'est ni une malédiction, ni une excuse à nos comportements. Depuis sa mort, il me semble que l'aura de cette autrice ne cesse de grandir en dehors des cercles SF. C'est une excellente nouvelle.

Fantômes et farfafouilles de Fredric Brown. Parce que c'est un résumé en quarante short stories de tout ce que peut la forme courte, avec ou sans chute, drôle ou dramatique, horrifique ou débile, de genre ou réaliste. Parce qu'on ne sait jamais, en commençant un de ses textes, où on va mettre pieds. Un portrait éclaté de l'âge d'or de l'imaginaire états-unien & un feu d'artifice d'une rare générosité.

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