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Trois raisons de voir (ou pas) Venom : Let there be carnage
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Trois raisons de voir (ou pas) Venom : Let there be carnage

Venom : Let there be carnage… ou pas !

Tom Hardy est de retour sur grand écran sous les traits de Eddie Brock alias Venom, l'un des personnages les plus complexes de l'univers Marvel. Si le premier opus avait réussi à se frayer un chemin fragile vers le cœur des spectateurs, le nouveau film d'Andy Serkis ne récolte que les mauvaises critiques, aussi bien du public que de la presse.

Après avoir finalement choisi le journaliste d'enquête Eddie Brock comme hôte définitif, le symbiote extraterrestre Venom doit affronter un nouvel ennemi, Carnage, célèbre chez les amateurs de comics, qui se trouve être l'alter ego du tueur en série Cletus Kasady (Woody Harrelson).
En plus de nous présenter ce nouvel ennemi, qui apparaît comme un cheveux sur la soupe, le film se concentre également sur la relation et la cohabitation difficile des deux protagonistes, l’un souhaitant se refaire un nom dans le monde du journalisme, l’autre cherchant uniquement à dévorer des cerveaux. À l’instar du premier Venom, l’humour se veut décalé, mais il s’avère surtout répétitif. Les mêmes blagues, les mêmes situations, etc, qui provoquent tout au plus un léger rictus.

C’est la relation catastrophique d’Eddie et Venom, semblable à celle d’un vieux couple, qui se trouve être le déclencheur de toute cette pagaille. Incapable de communiquer, s’insultant à tort et à travers, c’est finalement dans l’adversité qu’ils se rendent compte qu’ils ont besoin l’un de l’autre et qu’ils finissent par se retrouver et s’entendre… un peu cliché (comme toutes les autres relations du film). Mais le véritable défaut de Venom 2, c’est sa longueur. Paradoxalement, la petite séance de 1h38 nous paraît terriblement longue, néanmoins rythmée par quelques bagarres ici et là. L’intrigue est trop rapide, et les événements arrivent et se passent sans réelles explications, laissant ainsi le spectateur dans le flou tout le long du film. On ressort de la salle de cinéma avec le sentiment qu’il a été bâclé (quelques minutes de plus n’auraient pas été de refus).

Cependant, les effets spéciaux restent grandioses, et offrent un véritable spectacle notamment lors du dernier combat. C’est un pur film d’action qu’il est important de voir au moins une fois afin de mieux comprendre le personnage de Venom, et surtout son implication dans les futurs films de la phase IV du MCU.
Enfin, la scène post-générique est primordiale, et fait peut-être à elle seule tout l’intérêt du film. Ces quelques intrigantes dernières minutes nous poussent à nous demander si Venom aura une suite à part entière, ou s’il sera intégré au vaste univers du MCU.

Laurène Bizet

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