Le printemps 2002 est celui du grand retour de Roland C. Wagner. A part quelques nouvelles et le petit LGM, son dernier roman remontait au mois d'Avril 2000 avec Toons, le sixième opus des Futurs Mystères de Paris. Autant dire que les fans ont du trouver le temps long, même si entre temps, on lui doit la traduction de Bleu comme une orange de Norman Spinrad. Maigre consolation.
Tem est de retour !
Après deux ans d'interruption donc, voici de nouvelles aventures pour le détective privé le plus zen du futur, Temple sacrée de l'Aube radieuse. Babaluma n'est autre que le septième volume des Futurs mystères de Paris, série légère et drôle qui allie le polar à la science fiction dans une France de 2063 qui a, comme le monde, bien changé. Tout commence par un coup de théâtre. Ramirez, le meilleur ami de Tem, vient d'apprendre que son père n'est pas son père. Des tests génétiques le confirment. Ni une ni deux, il s'en va donc demander au détective de mener sa petite enquête pour retrouver son véritable géniteur. Une piste qui passe inévitablement par son beau-père, une ignoble crapule qui ne recule devant aucun coup bas pour gagner un peu plus d'argent ou de pouvoir. Seul problème, l'homme habite le Plessis Robinson en région parisienne, une ville un peu à part où les phénomènes étranges se multiplient…
L'un des meilleurs opus de la série
N'y allons pas par quatre chemins, si Tekrock était un peu fumeux et si Toons possédait une fin en queue de poisson, Babaluma est le meilleur opus de la série depuis L'Aube incertaine. On est en face d'un joyeux mélange entre enquête et gros délires à la sauce Wagner, sans pour autant que ces derniers dénotent avec l'histoire. Bref, en tant que lecteur, on accepte toutes ses facéties dans Babaluma avec le sourire, avec le sentiment que l'ensemble est assez bien équilibré. L'alternance des points de vue entre les héros permet également d'avoir l'impression d'avancer rapidement et d'avaler les 400 pages du roman. C'est assez clair : Babaluma, on aime !