Les Montagnes de Majipoor

Les Montagnes de Majipoor

Robert Silverberg est un des écrivains américains qui a marqué la science-fiction. À l'aise dans l'écriture de nouvelles comme de romans, il a à son actif plus d'une centaine de romans de science-fiction, et plus d'un cinq cents nouvelles. On peut citer : Les Déportés du cambrien, Un Jeu cruel, L'Oreille interne, Monades Urbaines…

Après une pause dans les années 70 où il annonce son intention d'arrêter d'écrire de la science-fiction, il se relance dans l'écriture en 1980, avec le premier tome du Cycle de Majipoor : Le Château de Lord Valentin. Ce premier volume sera suivi par six autres. Les Montagnes de Majipoor est donc le quatrième tome de ce cycle.

Voyage chez les barbares

Le prince Harpirias mène une vie des plus agréables au château de Majipoor. Pour ses vingt-cinq ans, son ami Tembidat lui offre en cadeau, une partie de chasse dans la réserve de son père. Pris dans l'emportement de la chasse, Harpirias tue un animal sur les terrains du Prince Lubovine. Ce dernier en fureur se venge en le faisant affecter à un sombre poste dans la ville de Ni-moya. Pour se sortir de cette impasse, le jeune prince n'a qu'une solution : accepter une étrange mission tout près du pôle glacé. Il doit négocier avec une peuplade barbare, la libération de savants. Une aventure des plus étranges l'attend là-bas...

Une suite sympathique mais sans grand intérêt

Silverberg nous propose ici une suite de cycle qui n'en est pas vraiment une. Il s'agit plus d'une anecdote dans la vie de la planète. D'ailleurs, il aurait très bien pu en faire une nouvelle (certes, une nouvelle longue de 188 pages) qui se serait très bien intégrée au deuxième tome, Les Chroniques de Majipoor. Ici, on ne retrouve aucun héros habituel : pas de Valentin, ni de Hissune... Harpirias est un prince orgueilleux, oisif et un peu trop sûr de lui, mais la malchance a décidé de lui donner une bonne leçon, une leçon de savoir-vivre et d'humilité.