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Le Navire aux esclaves

Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 31/01/04  -  Livre
ISBN : 2290337056
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Pierre   - le 27/09/2018

Le Navire aux esclaves

Devenue une référence dans le milieu de la fantasy, grâce à son premier cycle L'Assassin Royal, Robin Hobb, alias Megan Lindholm, nous revient avec une nouvelle saga. C'est sous ce pseudonyme que nous l'avons découverte en France. Mais depuis peu, certain de ses premiers livres comme Le Dernier Magicien des éditions Mnémos sont publiés sous son véritable nom.

Petit résumé

Althéa a fuit sa famille et la Vivacia, ce fabuleux navire en bois sorcier doué d'une conscience, pour prouver à son beau-frère Kyle qu'elle est capable de commander à un navire marchand. C'est donc à Hiémain, le neveu d'Althéa que revient la charge de communiquer avec Vivacia comme le veut la tradition.

Sous l'apparence d'un jeune garçon de 15 ans, Althéa embarque à bord du navire abattoir Le Moissonneur, pour y faire sa formation. Sur ce bateau elle retrouve Brashen, l'ancien second de La Vivacia, qui, pour gagner sa vie, est le second du capitaine. Les mois d'hiver s'annoncent très rigoureux pour Althéa qui va devoir s'endurcir pour survivre.

Pour tenter de redresser la situation financière de sa famille, Kyle décide d'arrêter le transport de marchandises au profit de celui d'esclaves ce qui va à l'encontre de toutes les traditions des navires marchands de Terrilville. En effe, la famille Vestrit a de graves problèmes financiers et, pour survivre, va devoir faire de nombreuse concessions. Le pirate Kennit, quant à lui, continue de vouloir réaliser son rêve : devenir roi de pirates et être commandant d'une Vivenef.

Tous ces destins éparpillés vont bien finir par se rejoindre pour réaliser une antique prophétie que les Serpents des mers attendent avec impatience.

Un réalisme avec un je-ne-sais-quoi-en-plus


La force qui réside dans ce cycle est le réalisme de cet univers. On se croirait durant le haut Moyen-Age en Europe avec un je-ne-sais-quoi de plus. La particularité des Vivenefs, ces navires en bois sorcier, et la présence presque palpable d'une ancienne magie donne une dimension onirique à cette histoire. Robin Hobb a bien compris le truc : conter une histoire qui pourrait avoir lieu dans notre univers et y ajouter un élément de fantasy. Il faut croire que la recette marche. Comme à son habitude la psychologie des personnages est très bien étudiée, ce qui apporte une crédibilité en plus au récit. Malgré peut-être un début hésitant, on peut faire confiance à Robin Hobb pour faire décoller ce récit.

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