Faeries n°15 Spécial David Eddings
David Eddings ! Voilà un nom qui évoque de belles heures de lecture. Avec la Belgariade et la Mallorée, il nous a régalé des aventures de Garion pendant des heures et des heures (Il doit bien y avoir entre 4 et 5 000 pages). C’est donc assez logiquement qu'il est mis à l'honneur par l'équipe de Faeries avec un dossier plutôt pas mal ficelé entre biographie, articles thématiques et résumés des romans. Des pages pour découvrir l'oeuvre d'Eddings et avoir quelques pistes de réflexions sur son oeuvre.
Excellentes nouvelles Anglo-saxonnes
Du côté des nouvelles, les meilleurs se trouvent dans la partie anglo-saxonne de la revue. Georges Guthridge et Jeff VanderMeer nous emmènent dans des univers de fantasy peu courant, l'un avec un soldat de Gengis Khan à la poursuite d'une licorne, l'autre avec un artiste fou incapable de déclarer son amour à la femme qu'il aime. La partie française un peu plus mitigée. Les nouvelles de Catherine Dufour, Alexis P.Nevil et Georges Foveau ne sont pas désagréables mais elles ne reposent souvent que sur le final étonnant ou sur une idée forte. Résultat : on a tendance à les trouver un peu courtes et à être un peu sur notre faim. Seul texte à sortir un peu du lot : Le sommeil des Héros de Fabrice Anfosso. Si cette fois le sujet est plutôt classique (avec un roi se lamentant de la paix retrouvée et de la disparition des guerriers et des héros, obligés de faire de la publicité pour survivre), c'est le traitement qui est plutôt original. Anfosso a tout simplement choisit de passer par la forme théâtrale.
Du bon, du mieux
Si l'impression générale reste d'avoir entre les mains une revue entre professionnalisme et amateurisme, ce numéro 15 de Faeries est plutôt réussit. Le dossier sur Eddings est assez complet et devrait ravir les fans et servir de point de départ pour les néophytes. Quant aux nouvelles, il y a pas mal de bonnes choses, même si certains textes sont un peu décevants. Bref, dans l'ensemble c'est un bon numéro à découvrir et à consulter.