Le Langage des pierres
Robert Carter est né en 1955 et a vécu principalement dans les Midlands. Il a passé un long moment à voyager dans les pays du Moyen-Orient et en Afrique. En 1982, il rentre à la BBC et c’est à partir de 1986 qu’il se consacre à l’écriture. En France, on le découvre avec la trilogie du Langage des pierres.
Le retour d’un grand roi
Will est un jeune enfant de 13 ans qui vit paisiblement avec sa famille dans un val protégé par une forêt. Ce qu’il ne sait pas c’est qu’il a été adopté et apporté à ses parents par le Mage Gwydion. Ce dernier l’a placé dans cet endroit car Will est destiné à un avenir important. Will n’est autre que l’une des réincarnations du grand Roi Arthur qui unifia les peuples bretons il y a longtemps de cela. Alors quand Gwydion vient le chercher c’est qu’il doit accomplir en partie son destin. En effet, une guerre est sur le point d’éclater et Gwydion et Will doivent l’empêcher à tout prix. Pour cela ils doivent trouver des pierres batailleuses qui influencent les hommes. Mais, dans cette quête ils ne sont pas seuls et Masgull, un sorcier ennemi de Gwydion, fera tout pour leur mettre des bâtons dans les roues.
Une histoire sans grande originalité
Voici le premier volet d’une trilogie nimbée de culture celte. Avec ce roman, nous avons affaire à de la fantasy très classique : le bien, le mal, un enfant prédestiné et une quête. Sans grande originalité, cette histoire amène pourtant une atmosphère bien particulière. On reconnaît les lieux sans pour autant les identifier à coup sûr et tous ceux qui se passionnent pour l’univers celte seront servis. Mais malgré cette particularité, l’histoire ne décolle pas vraiment.