Le Sens du vent
Iain M. Banks est un auteur qui nous a apporté un certain nombre d'excellents romans, aussi bien en SF et fantastique (comme EntreFer, Feersum Endjinn) qu'en littérature générale (par exemple Le Business ou Dead Air), mais son œuvre la plus connue reste Le Cycle de la Culture, débuté en 1987, qui compte maintenant six romans (et un certain nombre de nouvelles) : L'Usage des Armes, L'Homme des Jeux et Excession (qui a raflé un certain nombre de prix prestigieux) pour n'en citer que quelques-uns. Le Sens du Vent est le sixième roman du cycle.
Un univers profondément original
Dans un futur lointain, la Culture est l'une des civilisations qui se partagent les étoiles. Dotée d'une énergie quasi illimitée, d'une technologie qui la rend presque omnipotente, l'humanité coule des jours heureux et passablement oisifs. Mais d'autres espèces pensantes n'ont pas cette chance. Les Chelgriens ont récemment subi une guerre civile qui a fait d'importants ravages. Le compositeur chelgrien Mahrai Ziller a trouvé refuge auprès de la Culture, sur l'orbitale Masaq', et y coule des jours heureux avec sa musique. L'intelligence artificielle qui prend soin de l'orbitale lui a d'ailleurs commandé une pièce pour marquer un événement extraordinaire : l'arrivée de la lumière des novas de deux étoiles qui avaient été détruites durant la guerre de la Culture contre les Indirans, huit siècles auparavant. Mais les Chelgriens envoient un émissaire pour persuader Ziller de revenir dans sa patrie. Cela ne cache-t-il pas autre chose ?
A lire…
Un style entraînant, une histoire originale et douce-amère, au rythme lent mais dont on ne peut pas se décrocher… Un très bon livre, qui peut se lire indépendamment du reste du cycle.