La Cuisine du Diable

La Cuisine du Diable

François Gilson et Frédéric Seron (sous le pseudonyme de Clarke) collaborent depuis plusieurs années à la réalisation de la série Mélusine dont ils ont déjà réalisé 14 tomes. Malgré une production relativement soutenue (et inégale) des aventures de la jeune sorcière, ils travaillent aussi chacun de leur côté sur d'autres bandes dessinées ( Garage Isidore et Cactus Club pour Gilson, Durant les travaux, l'exposition continue, Cosa Nostra, Thérapies en Vrac et Le Miracle de la Vie pour Seron).

Des cours de cuisine ?

Un nouveau professeur débarque à l'école des sorcières. Il enseigne l'art de cuisiner de bons petits plats, à partir d'ingrédients naturels et comestibles, contrairement à ceux qui sont d'ordinaire utilisés par les élèves. Cette nouvelle n'est pas du goût de tout le monde, en particulier de Mélusine qui n'y trouve aucun intérêt. D'autres, comme Cancrelune, apprécient ce changement et profitent avec plaisir de cet enseignement. Mais les occasions ne manqueront pas de découvrir les différents aspects de la cuisine et de changer d'avis sur cette matière et le professeur qui l'enseigne.

Un comique de répétition ?

Ce tome est le quatorzième de la série. On y retrouve tous les personnages habituels, ainsi que cet extravagant professeur de cuisine. Bien que réussissant assez bien à conserver un rythme dans sa production, le scénariste se laisse parfois aller à des lieux communs et des répétitions. Plusieurs pages de cet album donnent l'impression d'avoir déjà été lues ailleurs, dans de précédents albums, c'est vrai. Mais le scénariste sait faire varier les circonstances et le dessin amusant et clair Seron aide beaucoup à soutenir des gags parfois simplistes. Globalement, les pages sont plaisantes à lire et permettent à ce tome de rester au niveau du reste de la série.

Cette série sans prétentions, qui profite de la vague d'harry Potter et d'Halloween, bien qu'elle soit plus dans l'esprit et l'humour décalé de la famille Addams, s'adresse surtout aux plus jeunes et à ceux qui ont su garder une âme d'enfant.