L'Oiseau Sacré

Philippe Ogaki est connu comme dessinateur, pour les séries sur lesquelles il a travaillé avec plus ou moins de réussite (Les Guerriers du Silence, Meteors). Avant de se lancer dans la bande dessinée, il a travaillé dans l’architecture et le cinéma d’animation. Avec Azur, il se lance dans une aventure plus solitaire, réalisant le dessin, mais aussi le scénario.

Sanctuaire

Sam, le baroudeur, a rencontré la jeune et jolie Nikki (dans le premier tome) alors qu'elle recherchait son grand-père, fameux pirate. À la suite de péripéties, ils ont dû sauter du port aérien suspendus à un ballon... et voués à une mort certaine. Mais la chance est avec eux et ils parviennent à trouver un navire pour amortir leur chute et les sauver de leur fin. Toutefois, se poser sans autorisation sur une locomotive volante de l'empire Makinen ne fait qu'augmenter le nombre de leurs ennemis.

Fuyant de nouveau, ils n'ont d'autre choix que de rechercher l'asile inviolable du Temple du Grand Oiseau. Un sanctuaire qui recèle ses propres règles et ses propres pièges... sans compter la fureur et la volonté des poursuivants.

Rien de plus

Le premier volume n’était "ni bon ni mauvais", et mêlait influence japonaise et fantaisie débridée. Le second y ajoute une mystique imaginaire venue des Andes et un peu de steampunk métallique et bouillant, dans un désordre toujours aussi imaginatif.

Le scénario et le dessin sont malheureusement trop légers et préformatés, et semblent conçus pour attirer les plus jeunes sans vraiment leur offrir en retour un sujet réellement intéressant. Cet album est un produit commercial, de qualité, mais qui ne cherche pas à se démarquer du reste de la production.

On espère qu'Ogaki parviendra à s'approprier réellement son univers et nous étonnera autrement qu'en se servant des imaginaires déjà développés par ailleurs.