Le Chevalier

 

Après le succès des Lames du Cardinal, traduit dans une dizaine de langues mais également décliné en jeu de rôle par Sans-Détour, Pierre Pevel est l’auteur français du moment. Avec Haut-Royaume, il débute une nouvelle série qui devrait également connaître un beau succès au vu de la qualité du premier volume.

 

 

Le Haut-Royaume est dirigé par un roi malade qui lutte contre l’influence grandissante de son ambitieuse épouse avide de pouvoir. Célyane a ainsi négocié la cession d’Angborn (place forte militaire de premier plan) à l’Yrgaärd, l’ennemi héréditaire. Les deux royaumes sont opposés même dans leur allégeance à des dragons ennemis : le Dragon de la connaissance et de la lumière contre le Dragon de la mort et de la nuit. Le roi doit trouver la force de lutter pour ne pas voir son empire sombrer.

 

Lorn est un jeune chevalier dont l’avenir prometteur a été brisé par une condamnation pour haute trahison. Emprisonné dans la terrible forteresse de Dalroth, il y a subi les assauts de l’Obscure. Libéré sur ordre du roi, le jeune homme doit réapprendre à vivre tout en combattant l’Obscure qui tente de le submerger. Il a désormais un but : accomplir la mission que lui a confiée le monarque, sans tomber dans la folie.

 

 

Pierre Pevel développe un univers moyenâgeux sans référence historique, accompagné d’un panthéon draconnique complet. Les liens entre les Dragons et les Humains sont étroits et complexes, et de nombreux mystères sont mis en lumière dans ce premier volume.

 

Le récit est vif, vivant, et l’action est bien présente malgré la quasi-absence de combats. Les personnages prennent peu à peu de l’ampleur, révélant une complexité que la simplicité initiale cachait.

 

Avec des rebondissements fréquents et un univers qui laisse présager de nombreux secrets, une histoire riche, un récit dynamique, des personnages consistants, Le Chevalier constitue un excellent début de cycle.