Jeunesse
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Big Easy

Bee Formentelli (Traducteur), Ruta Sepetys ( Auteur)
Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 17/10/13  -  Jeunesse
ISBN : 9782070654419
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elodie   - le 31/10/2017

Big Easy

Après avoir étudié la finance internationale et avoir travaillé dans l'industrie de la musique, Ruta Sepetys se lance dans l'écriture avec son premier roman Between Shades of Gray en 2011 (Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre) qui a reçu entre autre le New York Times Bestseller. Big Easy est son deuxième roman.
 
Don't Stop, Believe it!
 
La New Orleans:  ville fantasque et gouffre des classes. Dans ce brassage à la culture métissée, Josie rêve de partir loin de cette ville qui ne lui apporte rien d'autre que des commérages et une perspective de vie restreinte. Mais quand la vie vous offre une porte de sortie, il faut l'emprunter quoi qu'il arrive.
 
Un roman initiatique pour ado
 
Digne d'un téléfilm, Big Easy est un roman "easy" pour ado, voir un peu trop.
 
Traçant la vie d'une jeune fille ingénue voulant s'offrir un meilleur avenir, Big Easy joue la carte du roman initiatique sur fond de gangster et prostituée aux grands coeurs en y incluant la bonne recette d'une pincée d'amour, de tristesse et de persévérance.
 
Pour un roman se passant dans une ville riche d'histoire, de culture et d'âme, on ne retrouve pas l'atmosphère ambiguë de la New Orleans. Ruta Sepetys se limite aux classes sociales dans une histoire prenant comme prétexte les gangsters et les prostituées pour mettre du piquant à une histoire qui aurait pu être bouclée beaucoup plus vite.
 
Rien de nouveau donc dans ce roman. On y retrouve là un scénario basique à l'eau de rose se limitant sur le personnage principal et en y incluant un panel de situations et de personnages qui certes concorde mais restent des clichés : on y retrouve les deux hommes ( le bad boy et l'ami d'enfance) entre lequel le coeur de l'héroïne balance, la mère méchante, des inconnus super-gentils, la matrone bourrue mais aimante, le chauffeur de taxi noir toujours positif qui parle en petit-nègre (c'est limite péjoratif quand même), le père de l'ami malade, et les méchants du plus sanguinaire au juste vieux pervers... 
 
 
Bien que le roman soit niais, au-delà du message qui se résume à celui scandé par un catcheur américain : " Don't Give Up", Big Easy saura assurément séduire avec de tels ingrédients les adolescents très fleur bleue.

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