Message de Frolix 8
Écrivain incontournable de la science-fiction, Philip K. Dick reste célèbre pour son livre
Ubik mais aussi pour son roman
Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?, plus connu sous le nom de
Blade Runner, son adaptation cinématographique.
Souvent récompensé, il a reçu entre autres le Prix John Wood Campbell Memorial pour
Coulez mes larmes, dit le policier, en 1974, et le Prix Hugo en 1963 pour
Le Maître du Haut Château.
Mort en 1982, Philip K. Dick reste l’un des écrivains dont le cinéma (avec Stephen King) a le plus adapté les œuvres, pour en faire des films cultes tels Total Recall, Minority Report, A Scanner Darkly… Un prix littéraire a été créé en son hommage en 1983 et est baptisé le Prix Memorial Philip K. Dick.
Frolix, un ami qui vous veut du bien.
An 2135, les Exceptionnels et les Hommes nouveaux, surdoués technocrates et tyranniques, gouvernent.
Les Ordinaires sont voués à rester en bas de l'échelle sociale, mais une poignée espère en secret le retour de Thors Provoni : un Ordinaire rebelle, qui a quitté la Terre à la recherche d'alliés qui la libéreront de l'oppression.
Où est-il ? Vit-il encore ?
Va-t-il un jour revenir avec l'aide promise ou jamais ?
Tu bluffes Martoni.
Roman social qui rejoint notre actualité, Message de Frolix 8 n'est pourtant pas le plus pointilleux des romans de Philip K. Dick.
Assez déçue par ce roman qui scénaristiquement tire un peu trop sur la corde et dont les personnages principaux sont d'une morosité angoissante.
L'auteur donne l'impression dans ce roman de patauger dans le jell-O, essayant de tourner et de retourner le scénario dans tous les sens pour lui donner forme.
Le roman en devient une succession de loop's sans élan ; un grand 8 dans lequel on s'endormirait bercé par des vrilles déjà connues.
Peut-être trop long pour la fin donnée aux lecteurs, il aurait peut-être été plus judicieux, à l'époque, d'en faire une nouvelle qui aurait conduit à l'essentiel.