Jour J - Tome 34 : Le dieu vert

Jour J - Tome 34 : Le dieu vert

On connait bien le trio Pécau/Duval/Blanchard à l’origine de la série anthologique Jour J. Ils se sont adjoint lors du tome 26, La ballade des pendus, les services de Lajos Farkas, qui réside en Hongrie, et qui a débuté en bande dessinée avec l’album Rédemption, avec Nicolas Tackian au scénario.

Le dieu vert constitue la suite de La ballade des pendus et on y retrouve Jeanne d’Arc et sa maîtresse Inanna l’amazone. Pour quel destin ?

Un monde sens-dessus dessous

Nous sommes en 1475. Après les ravages de la peste noire en Europe vus dans La ballade des pendus, l'Afrique des royaumes maliens a saisi sa chance et est devenue une grande puissance grâce à l'or de Guinée. L'or, voici ce qui intéresse deux aventurières, Jeanne d’Arc et l’amazone Innana qui reviennent de Tolède.

Là-bas, l’oncle de Jeanne lui demande d’intervenir pour montrer au calife qu’il a intérêt à commercer. L’or les mènera jusqu’à louer leurs services à des marchands arabes, tandis qu’en Europe les tenants du dieu vert luttent contre les derniers chrétiens.

Superbe graphisme

Il s’agit déjà de saluer le graphisme de Larkas, aussi doué pour dessiner les personnages que les décors (servis aussi par les couleurs de Thorn). Le dieu vert dessine une autre histoire de l’Europe, dégagée de l’influence « pernicieuse » du christianisme et dévoilant aussi un couple d’héroïnes lesbiennes : quelque chose qui est à la mode mais pourquoi pas, seul Philippe de Villiers va hurler devant une Jeanne préférant les charmes féminins.

Rien que pour ça, Le dieu vert vaut le coup.