Conan le cimmérien - La citadelle écarlate

Conan le cimmérien - La citadelle écarlate

Un tandem rodé

Le scénariste Luc Brunschwig s’est fait connaître du public avec la série Le pouvoir des innocents, dessinée par Laurent Hirn, puis L’esprit de Warren, toutes deux dans les genres du thriller et du polar. Il rencontre Etienne Le Roux sur la série Après la guerre qui ne connait que trois volumes puis retravaille avec lui sur la série La mémoire dans les poches. Le tandem reprend ici du service pour adapter une histoire d’Howard, La citadelle écarlate pour le compte de la collection animée par Jean-David Morvan chez Glénat.

Le roi Conan… Pour combien de temps ?

Le ménestrel Flavio revient à bride abattue dans la cité de Tamar en clamant une triste nouvelle : Conan, le roi d’Aquilonie est mort ! si la population est abattue, on ne peut pas en dire autant du prince Arpello qui gouverne la ville. Et c’est normal car Arpello est de mèche avec le magicien Tsotha-Lanti qui a capturé Conan et fait croire à sa mort. Conan est jeté dans les profondeurs de la citadelle écarlate. Là il réussit à échapper à un monstre et à délivrer le rival de Tsotha, Pellias. Son aide sera-t-elle suffisante pour reconquérir son trône ?

Une bonne adaptation

L’esprit d’Howard souffle toujours ! Cette adaptation soignée le montre. On y trouve aussi toute la verve dont est capable Howard dans un monologue de Conan particulièrement salé contre noblesse et monarchie dont beaucoup d’adolescents firent leur miel. Le graphisme d’Etienne Le Roux, plus classique que celui de Robin Hecht sur La fille du géant du gel, convient cependant très bien à ce récit. Même Roi, Conan reste Conan, toujours prêt à se battre et ignorant la peur. On l’aime ainsi.

Sylvain Bonnet