Astra saga 2 : le sang des dieux

Astra Saga 2 : le sang des dieux, une série pleine de références à la mythologie scandinave qui monte en régime !

Asgard dans les étoiles

Philippe Ogaki, créateur de la série Terra Prime, a publié l’année dernière le premier tome d’Astra Saga où il transpose la mythologie scandinave dans un univers de space opera. Les dieux, dit « Ases » ont disparu lors du Ragnarök, une grande guerre contre leurs ennemis, les Jötun. Ils ont laissé aux autres créatures vivantes, dont les hommes, l’utilisation de l’Aegir, un flux d’énergie qui unit les planètes et permet les voyages spatiaux. Tout va bien dans le meilleur des mondes… Sauf que la guerre oppose l’Empire au sultanat et que des forces obscures s’agitent en coulisses.

Des trajectoires initiatiques

Nous avons découvert dans le premier tome l’histoire de Sey, jeune voleur obligé de s’engager dans l’armée impériale. Pris dans une bataille spatiale titanesque, il se souvient. Il a voulu revoir son ancien patron pour se venger et s’est retrouvé dans une mine d’Ichor, littéralement le sang des anciens dieux, où les choses tournent mal, un Jötun se réveillant de son sommeil qu’on croyait éternel. Sey est alors mis en contact avec l’Ichor et… survit contre toute attente. La jeune Hlin, cadette d’une grande famille, découvre quant à elle ses pouvoirs sur l’Aegir grâce à sa préceptrice Hildr. Pendant ce temps, le dieu Loki est de retour et manipule ses serviteurs pour récupérer ses pouvoirs : est-ce la cause des désordres qui menace l’Empire ?

Une série distrayante

Au final, voici un bon album qui bénéficie du dessin d’Agnès Loup et d’un travail sur les couleurs, très sombres, assez fin. L’histoire d’Astra Saga, pleine de références à la mythologie scandinave, monte peu à peu en régime. On peut penser que le troisième tome nous livrera quelques réponses (pourquoi les Ases ont disparu aussi facilement ? A quoi ressemble Loki ?) et posera d’autres questions : maîtrisons notre impatience…

Sylvain Bonnet