BD
Photo de NeoForest

NeoForest

Fred Duval (Scénariste), Philippe Scoffoni (Dessinateur)
Aux éditions : 
Date de parution : 20/01/23  -  BD
ISBN : 9782205203288
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Trois personnages, trois destins et trois sentiers différents : voyage initiatique pour Blanche ; piège et intrigue de palais pour le comte Cocto, père de Blanche ; chemin de la rédemption pour Greem. Le tout se jouera dans une seule histoire et dans un lieu unique : NeoForest, la Grande Forêt Centrale, au temps du NeoFéodalisme, quand les hommes maîtrisent la génétique, avec tous les problèmes et les drames que cette technologie peut engendrer.

SylvainB   - le 31/01/2023

NeoForest 1 : cocto citadelle de Fred Duval et Philippe Scaffoni, un premier tome SF très réussi !

Duo de talents

On connait le scénariste Fred Duval pour des séries comme Travis ou Hauteville House et aussi pour Jour J, série anthologique et uchronique animée en compagnie de Fred Blanchard et Jean-Pierre Pécau qui fait le bonheur des amateurs. Pour NeoForest, série de science-fiction comme on va le voir, il s’est associé à Philippe Scoffoni, dessinateur d’Exo pour le compte des Humanoïdes associés.

Un royaume sous tension

Nous sommes plusieurs siècles après l’effondrement de notre civilisation et une nouvelle société, néoféodale et basée sur les cultures transgéniques, s’est installée. Le comte Cocto, souverain d’un royaume niché dans le cœur de l’ancienne France, a été blessé au foie lors d’un duel. Il doit, le temps de sa régénération dans une cuve, passer les pouvoirs à sa fille Blanche. Mais celle-ci est partie en excursion au cœur de la grande forêt centrale, « NeoForest » (d’où le titre si on a bien suivi). Cocto transmet par défaut les pouvoirs à son frère et, inquiet, charge Paul Greem, un forestier en qui il a confiance, de retrouver sa fille. Il a raison car la forêt est pleine de dangers et son frère, ambitieux, va chercher à faire éliminer Blanche…

Un premier tome réussi

Saluons tout d’abord le dessin touffu et précis de Philippe Scaffoni, très à l’aise pour donner une représentation d’un monde végétal devenu inquiétant et sauvage. L’histoire est solide, pose des bases qui seront certainement exploitées dans la deuxième partie de ce diptyque. On discerne ici l’influence du genre post-apocalyptique et aussi des échos des Furtifs d’Alain Damasio car le comte Cocto exerce un contrôle total sur ses sujets via la technologie : c’est dans l’air du temps. Jugement définitif en 2024 pour la sortie du 2e tome mais ça part bien.

Sylvain Bonnet

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