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Héros 1 : le réveil

Marc Garreta (Dessinateur), Albert Torner (Scénariste)

Date de parution : 04/09/24 - BD

ISBN : 9782377317714

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Ils grandissent au pied du Morvan, entre ville et village. Matéo, diamant à l'oreille, Richard, la tête rentrée dans les épaules, et l'inénarrable, intarissable, insupportable José, duvet au menton et hygiène douteuse. Leur passion : la légendaire BD Héros, dont ils attendent chaque mois le nouveau numéro. Leur rêve : éditer un jour leur propre série, inspirée de cet univers fascinant et occulte qui domine les records de ventes. Après tout, la série a bien été créée dans leur région, il y a plus de 80 ans : alors, pourquoi pas eux ? Mais un soir, alors qu'ils planchent dans leur Q.G., un homme apparaît comme par magie, blessé à mort ; juste avant de s'effondrer, il tend à Richard une étrange fiole... une fiole dont le contenu vibre et scintille, comme s'il était vivant.

SylvainB - le 26/11/2024

De la fantasy lovecraftienne - Héros 1 : le réveil d'Albert Torner

Des ados face à des monstres

Matéo, Richard et José sont trois adolescents qui grandissent dans le Morvan, passionnés par la série BD Héros dont ils attendent chaque mois le nouveau numéro. Ils ont aussi comme ambition de lancer leur propre série, Légendaire, et essaient d’écrire et dessiner. Tout bascule un soir quand un homme blessé débarque dans leur repaire et tend à Richard une fiole. Puis il disparaît tandis que la maison est cernée d’hommes armés. Voilà les garçons qui s’enfuient, Richard tombe de vélo et le contenu de la fiole pénètre en lui sous le regarde d’un autre inconnu… Richard se réveille à l’hôpital sans une égratignure mais se rend compte qu’il possède des pouvoirs hors normes. Ça tombe bien car des monstres menacent la ville, comme dans la série Héros, appelés par des adultes adorateurs de Shub-Niggurath et d’autres dieux maléfiques et seuls des individus comme Richard peuvent les arrêter.

De la fantasy lovecraftienne

Voici un album adapté d’un roman de Benoît Minville paru en 2018 également chez Sarbacane. L’inspiration est clairement lovecraftienne, avec cette fois des adolescents comme héros et non des érudits reclus ou des scientifiques en expédition au bout du monde. L’ensemble est réussi, susceptible de plaire à un large public. La fin rappelle celle du Prince des Ténèbres de John Carpenter, en plus léger car il y aura une suite !

A découvrir.

Sylvain Bonnet

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