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Photo de W0rldtr33

W0rldtr33

James Tynion IV (Scénariste), Fernando Blanco (Dessinateur), Jordie Bellaire (Coloriste), Maxime Le Dain (Traducteur)
Aux éditions : 
Date de parution : 11/10/24  -  BD
ISBN : 9791026825920
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En 1999, Gabriel et ses amis ont découvert une architecture secrète sous le voile d'Internet : l'Undernet. Ils y ont répertorié leur exploration sur un forum qu'ils ont créé, et baptisé W0rldtr33. Puis ils en ont perdu le contrôle. Quelqu'un s'est introduit dans W0rldtr33, et a inondé l'Undernet de contenus hyperviolents, propageant son emprise néfaste comme une traînée de poudre sur quiconque y pose les yeux. Au prix de grands sacrifices personnels, Gabriel et les autres pensaient avoir définitivement scellé l'Undernet. Ils avaient tort. Et aujourd'hui leur plus grande peur à un nom : PH34R.

SylvainB   - le 04/12/2024

W0rldtr33 de James Tynion IV & Fernando Blanco - Un récit d’horreur technologique

Apocalypse numérique

De nos jours, un jeune dénommé Gibson Lane tue une soixantaine de personnes en Pensylvanie et poste les vidéos de ses crimes. Au même moment le très riche Gabriel Winter reçoit des alertes d’un programme privé, dénommé W0rldtr33, qui le ramène à son passé.

En 1999, Gabriel et ses amis avaient découvert l’Undernet, un « sous-sol » de l’internet naissant. Plein d’enthousiasme, lui et ses amis avaient créé un forum pour y répertorier leurs découvertes, le W0rldtr33, avant de découvrir qu’une entité maléfique rôdait dans l’Undernet. Ils y fermèrent alors l’accès. Vingt-cinq ans plus tard, quelque chose s’est échappé de l’Undernet et une vague de violence déferle sur les Etats-Unis. Et il y a cette femme nue qui semble tout diriger… sauront-ils empêcher que le pire survienne ?

Un récit d’horreur technologique

James Tynion IV est connu pour son travail sur Batman Eternal et plus récemment sur la série The Nice House On The Lake. Associé ici au dessinateur Fernando Blanco qu’il connait bien, il livre une série assez effrayante, on peut parler ici de « techno-horreur », visiblement sous l’influence d’Harlan Ellison (dont la nouvelle Je n’ai pas de bouche et il faut que je crie est expressément citée). La prestation graphique de Blanco, aux effets souvent déstabilisants et bien servi par le travail du coloriste Jordie Bellaire, doit être signalé. Du grand art et je pèse mes mots !

 

Sylvain Bonnet

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