Actusf : Quels sont vos trois romans préférés et pourquoi ?
Lionel Davoust : Les deux influences qui m’ont clairement donné envie de me lancer dans ce métier quand j’étais jeune sont :
- L’Écume des Jours de Boris Vian. Après des années de collège passées à disséquer les classiques de manière clinique, sans aucune notion de vie ni de plaisir (alors que c’est le cœur de la littérature), ma prof de 3E (à jamais louée soit-elle) m’a mis ce livre entre les mains et ça a littéralement défoncé les murs que l’enseignement avait commencé à ériger dans ma tête. Je me suis dit : « wow, on peut faire ça ? » J’ai compris ce jour-là qu’on pouvait – que l’on devait – écrire ce que l’on voulait avant toute chose, en toute liberté.
- Les Princes d’Ambre de Roger Zelazny. De manière générale, Zelazny jouait avec les mythes et les genres, savait les réinventer et les réécrire jusqu’à les rendre méconnaissables, et Ambre représente la fantasy que j’aime par-dessus tout : génialement créative, fantastiquement épique, et surtout sachant sortir de l’archétype médiéval où l’on a tendance à enfermer trop souvent le genre.
Je n’ai pas nécessairement de troisième à donner, ce sont avant tout mes deux maîtres.
Le Mois de l'Imaginaire de Fabien Cerutti
Le Mois de l'Imaginaire de Vincent Tassy
Le Mois de l'Imaginaire de Laurent Whale
Le Mois de l'Imaginaire de Jean-Luc Bizien
Le Mois de l'Imaginaire de Stefan Platteau
Le Mois de l'Imaginaire d'Estelle Faye
Le Mois de l'Imaginaire d'Alex Nikolavitch
Le Mois de l'Imaginaire d'Olivier Paquet.
Le Mois de l'Imaginaire de Thomas Geha.
Le Mois de l’Imaginaire de Sara Doke.